Thomas Piketty : "Macron, il ne faut même pas en parler"

Thomas Piketty
Thomas Piketty ©Maxppp - Thomas Padilla
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Il fait partie de ceux qui sont à l'initiative d'une primaire de la gauche et de l'écologie en vu de la présidentielle de 2017, l'économiste est l'invité de Léa Salamé.

Il fait partie de ceux qui sont à l'initiative d'une primaire de la gauche et de l'écologie en vu de la présidentielle de 2017. Et pourtant, à l'approche des primaires des partis politiques en lice, Thomas Piketty avoue avoir "très peur qu'on se retrouve avec un second tour Juppé - Le Pen ou Sarkozy - Le Pen".

Le départ du gouvernement d'Emmanuel Macron pour une possible candidature présidentielle n'est pas un bon signal pour Thomas Piketty : "Dans toute cette espèce d'aventure personnelle de Macron, qui ne pense qu'à sa tronche, on ne parle jamais de fond !" déplore-t-il. L'ancien ministre a porté une politique économique que l'économiste réfute : "Ils ont cassé la croissance depuis 2012, en croyant qu'on réduirait les déficits en augmentant les impôts comme des brutes".

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Et les primaires à gauche ? "C'est mieux que rien", concède l'économiste, qui déplore toutefois que le PS et les écologistes y aillent chacun de leur côté. "Sans primaire de la gauche, c'est l'élimination assurée", déclare-t-il, déplorant qu'Arnaud Montebourg n'ait pas confirmé sa participation à la primaire et que Jean-Luc Mélenchon veuille aller à la présidentielle sans passer par une primaire.

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"Le problème c'est qu'ils ont tous envie d'être candidats sans passer par une primaire, sans débat. Ils ont peur du débat parce qu'ils ont peur de perdre. Ils veulent tous voir leur tronche sur les affiches au 1er tour".

L'économiste, chroniqueur au Monde, regrette aussi un manque de propositions concrètes. "Comme Mélenchon, Montebourg, c'est beaucoup de postures, mais ça manque de propositions précises", explique-t-il. "Une primaire pourrait tirer vers le haut" Jean-Luc Mélenchon, qui pour l'heure se refuse à cette possibilité.

"Si Mélenchon veut gagner contre Sarkozy ou Juppé, qu'il gagne d'abord contre Hollande ou Montebourg !"

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