Adrien Quatennens, député LFI de la 1ère circonscription du Nord est l'invité du grand entretien de la matinale.
- Adrien Quatennens Député La France insoumise du Nord
Le député LFI commence par commenter la nomination de l'exécutif européen, qui a fini par être décidée la veille, dans un contexte qu'il regrette. "Toutes ces tractations tiennent le peuple et ses représentants à l'écart. Je rappelle qu'il y a eu une élection européenne qui vient de se tenir, et dans ces discussions les parlementaires européens sont tenus à distance. Une fois de plus, tout ça se fait dans une forme d'opacité qui est le fond de la défiance des Européens."
"Ce matin plus qu'hier, c'est encore davantage l'Europe allemande, celle de cette oligarchie qui a mis l'Europe en corrélation avec ses intérêts particuliers", explique Adrien Quatennens. "Toute cette politique sert les intérêts de l’Allemagne, c’est un peu plus l’Europe allemande que nous décrions."
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Autre sujet de polémique, la signature du traité commercial avec le Mercosur, et la future ratification du CETA : deux textes qu'Adrien Quatennens souhaite que "le Parlement français les refuse". "Emmanuel Macron, s'il était conséquent en matière climatique, comme il prétend l'être (et il ne l'est pas), devrait tout faire pour que ces accords soient refusés. On ne peut pas d'un côté défendre les accords de Paris et la COP21, et en même temps souhaiter que s'appliquent des traités de libre-échange qui foulent au pied ces accords. Rien que le CETA, ses conséquences en matière climatique viendraient écraser de fait les accords de la COP21."
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"Pas un revers français, un revers européen"
Le député revient aussi sur l'échec de La France Insoumise aux élections européennes. "Il ne s'agit ni de relativiser, ni de minimiser", assure-t-il, évoquant non "pas un revers français", mais "un revers européen". Toutefois, il s'inquiète de ce qu'il entend en discutant avec des Français au quotidien, et du fait "qu'un électeur sur deux se tiennent à l'écart d'une élection" : "Beaucoup de Français ne sont même pas au courant qu’il y a eu une élection européenne."
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Pour lui, il y a aussi un déséquilibre dans la visibilité des arguments des uns et des autres : "Nous faisons des campagnes de fond très élaborés, avec des réunions publiques pour expliquer notre programme, quand face à nous vous avez des adversaires dont le message est compréhensible en une seconde."
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Enfin, sur la question de la personne de Jean-Luc Mélenchon, qui focalise l'attention politique et médiatique depuis quelques semaines après les élections, il estime qu'il est toujours le bon leader et le bon candidat pour la future présidentielle. "Il est celui qui a ouvert la voie de notre histoire collective. S'il n'avait pas pensé et impulsé ce mouvement de La France Insoumise, la situation du paysage politique dans notre pays ressemblerait au paysage italien, qui n'est pas glorieux. Je crois que Jean-Luc Mélenchon a aussi été celui qui a porté notre programme politique aux portes du pouvoir."
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