Clémentine Autain : "Emmanuel Macron prend les pires travers de la Ve République"

Clémentine Autain
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Clémentine Autain ©AFP - Thomas Samson
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Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, est l'invitée de Nicolas Demorand à 8h20.

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Sur le pouvoir 'autoritaire' du gouvernement 

"Les deputés LREM ressemblent plus à des godillots qu'autre chose (...) Emmanuel Macron prend les pires travers de la Ve République" :      

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"La réalité sympathisante de la France Insoumise est d'une très grande pluralité". Le défi, explique Clémentine Autain : "Faire durer une force politique large et attractive".    

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"Nous essayons de faire un mouvement neuf"     

Le parti de La France Insoumise est-il un mouvement autoritaire ? "On avance ensemble dans l'hémicycle", estime Clémentine Autain.     

Le nouveau visage de l'extrême-droite ? C'est intéressant "d'observer les porosités entre la droite et l'extrêm droite" en regardant ces mouvements aux États-unis ou en Italie : "Ce qui soude ces droites, c'est la haine de l'autre, le racisme". Face à ces montées d'extrême-droite, il faut, pour la députée, "être capable d'opposer un pôle d'espérance, d'égalité".   

Contre le "parti médiatique" ?

"Je n'ai pas de haine, j'ai de la colère à l'égard des médias : la petite musique générale est souvent du coté des pensées dominantes (...) Cette colère ne doit pas se transformer en haine : je ne suis pas d'accord avec le terme parti médiatique : par exemple où mettre Élise Lucet ?"   

Sur une alliance avec Olivier Besancenot : Clémentine Autain rassembler nos forces dans la rue. Sur Mayotte :"Il faut un plan d'urgence, je pense aux mineurs isolés qu'il faut protéger". 

A propos du combat égalité hommes-femmes

"Les finances ne sont pas au rendez-vous pour accompagner le mouvement #MeeToo", estime la députée :

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Mobilisation capitale lors des grèves annoncées

"Si le 22 mars on réussit à mobiliser, explique Clémentine Autain, on pourra tenir la dragée haute au gouvernement(...)L'échelle européenne impose aux pays une cure d'austérité qui nous tire vers le bas (...) Le problème, que nous avons c'est qu'il y a une panne de souveraineté".