Édouard Philippe : "Nous mettons le paquet sur l’école primaire"

Le Premier ministre Edouard Philippe, invité de la matinale de France Inter
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Le Premier ministre Edouard Philippe, invité de la matinale de France Inter ©Radio France - Anne Audigier
Le Premier ministre Edouard Philippe, invité de la matinale de France Inter ©Radio France - Anne Audigier
Le Premier ministre Edouard Philippe, invité de la matinale de France Inter ©Radio France - Anne Audigier
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Le Premier ministre Édouard Philippe est l'invité du grand entretien

Avec

Retour sur les annonces du gouvernement et la rentrée sociale avec le premier ministre Édouard Philippe, invité spécial du Grand Entretien de France Inter de 8h20 à 9h.

Sur la croissance française

"Je ne me retrouve pas dans le tableau apocalyptique [dressé par certains] La croissance sera de 1,7 % et c’est le niveau que nous avons indiqué l’an dernier. C’est deux fois plus que les dix dernières années. C’est trop peu, et nous pourrions faire mieux.

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Ce qui est inquiétant, c'est que dans un pays a la croissance normale, on est encore à 9,1% de chômage et nous peinons à recruter." 

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Le chômage

"Il baisse et il va continuer à baisser. Sans maquiller les chiffres, nous allons investir massivement pour trouver les compétences. 

L’objectif est de faire en sorte que le chômage baisse. Nous sommes en train de le faire avec les négociations sur l’assurance chômage." 

Réformer l'Éducation Nationale

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Sur les 2600 postes en moins dans le secondaire : "L’éducation nationale est notre priorité. Mais on supprime un certain nombre de postes. Mais nous souhaitons transformer l’école primaire, c’est là que cela se joue (...)Nous mettons le paquet sur l’école primaire." 

Il faut réorganiser le système et mieux payer les professeurs.  1000 euros de plus en 2018, 1000 euros de plus en 2019, 1000 euros de plus en 2020 et nous ferons en sorte d’ouvrir les heures supplémentaires. 

Cela veut dire qu'en 2020, celui qui est encore enseignant en REP+ aura 3000 euros de plus par an, parce que c'est redoutablement difficile

C’est la priorité, le combat des années qui viennent c’est le combat de l’intelligence. 

Le sort des retraités

"Les retraités ne sont pas mal aimés (...) Cette année et l'année prochaine, il y aura une progression limitée des dépenses de pensions. En 2002 : 100 actifs payaient 50 retraités. Aujourd'hui 100 actifs paye 60 retraités, et c'est très bien, mais il faut un système pour encadrer la progression des pensions."

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Au sujet des emplois-aidés : "Nous changeons de pied sur cette question. Il faut aider les personnes. En 2018, il y aura environ 130.000."

Sur le nucléaire 

"Les discussions sont en cours pour organiser l'investissement sur l’énergie sur les 20 ans qui viennent : 50% nucléaire et 50 % qui n’en relèveront pas. Nous prenons le temps d’en discuter. Nous évoquerons les hypothèses et nous lancerons les discussions fin octobre". 

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La hausse du prix du carburant 

"Monter le prix du gazole et de l'essence : je l'assume complètement (...) Au départ entre 50 et 70% de la hausse venait des matières premières. J'assume (..) de baisser l’impôt sur le travail et augmenter l’impôt sur la pollution, et tout le monde peut comprendre ça".

"On augmente aussi le prix du tabac (...) c'est un choix politique et un bon choix, compris avec la mise en place des instruments qui l'accompagne". 

Par exemple, la prime à la conversion, "mise en place avec Nicolas Hulot" : "95% de cette prime a été versée à des foyers non imposables ou à des foyers hors Ile-de-France".

Sur la réforme du congé maternité

"Il faut améliorer la situation (...) augmenter la durée minimale à 8 semaine, et allonger à 16 semaines la durée du congé maternité, en prenant en compte la spécificité de activités, par exemple pour les exploitantes agricoles".

Le plan Santé

"On doit changer de logique, et reconstruire très profondément le système de santé fait il y a 60 ans : il faut construire le système des 60 prochaines années. L’hôpital doit fonctionner mieux avec la médecine de ville, sinon on ne s'en sortira pas. Les mesures sur les infirmières viendront, il s'agit de mieux les associer à la pratique médicale et leur faire confiance".

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À propos du climat au sein du gouvernement 

"On peut s’améliorer. Mais le cap est là. Je suis toute à ma tâche et nous allons tenir sur ce qui est engagé. Il y a peut-être une part d’orgueil, nous ne sommes pas des machines. Ce sont des réactions humaines."

"Traverser la rue pour trouver un travail"

Après la polémique engagée sur la réponse d'Emmanuel Macron faite à un jeune horticulteur en recherche d'emploi : 'Le président et moi-même lorsque l'on va sur le terrain, il n'y a pas un secteur de l'activité économique ou l'on ne nous dit pas 'on veut recruter'. On nous dit 'On veut recruter mais on y arrive pas'. C’est systématique, il y a donc un vrai problème". 

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Sur la démission annoncée de Gérard Collomb 

"C'est une tempête dans un verre d’eau. La fonction de maire est la plus belle des fonctions électives. Lorsqu’il sera en campagne, Gérard Collomb se consacrera à temps plein à cette reconquête".

L'affaire Benalla

"Je crois avoir répondu à toutes les questions sur le sujet  : 10 à l'Assemblée Nationale, 7 au Sénat, et à la tribune de l'Assemblée, puis à une double motion de censure (...) La séparation des pouvoirs est un concept précieux qui s'applique à l’exécutif mais aussi au législatif et au judiciaire".

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