La ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, Élisabeth Borne, est l'invitée du Grand entretien de France Inter.
- Élisabeth Borne Actuelle Première ministre, ex-ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion.
"Ces mesures, on ne les prend pas de gaieté de cœur, on les prend parce que la situation sanitaire est préoccupante", rappelle la ministre. "C’est le cas en particulier à Paris et dans la petite couronne, avec un virus qui circule beaucoup et une augmentation des personnes qui sont en réanimation. Bien évidemment, on est très attentifs [aux secteurs en difficulté], on a eu beaucoup d’échanges, en particulier ces dernières semaines, pour les accompagner encore plus fortement qu’avant. L’activité partielle est prise en charge à 100 % par l’État jusqu’à la fin de l’année."
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Elisabeth Borne évoque ainsi "le fonds de solidarité qui a été renforcé, jusqu’à 10.000 euros par mois, soit 5.000 tous les 15 jours". "On a tous ces dispositifs qu’on ajuste en permanence, on devrait annoncer aujourd’hui des compléments pour les secteurs touchés indirectement. Ce que nous disent ces professions, c’est “on veut d’abord travailler”, c’est pour ça qu’on a travaillé sur un nouveau protocole, qui permet de maintenir l’activité des restaurateurs. Tout l’objectif c’est de mettre en place des protocoles suffisamment protecteurs pour poursuivre une activité avec ce virus qui circule."
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Sur le télétravail, "c'est important que ça passe par le dialogue social"
"On n’est pas dans la situation du printemps avec le confinement", avec une urgence à passer le plus possible en travail à distance. Cette fois, selon la ministre "c’est important que cette organisation passe par le dialogue social. Il faut avoir en tête que tous les postes ne sont pas télétravaillables. Ça nécessite aussi d’avoir un matériel informatique adapté, une connexion internet de qualité. Et j’entends aussi les salariés qui disent qu’ils peuvent se retrouver isolés, il y a des risques psychosociaux à prendre en compte."
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Elle rappelle que "beaucoup d’entreprises sont restées en télétravail". "On avait 20 % de salariés en télétravail au mois de juin, je pense que ça va augmenter, on aura les chiffres de septembre prochainement. Beaucoup d’entreprises télétravaillent 3 jours sur 5 : aucun des partenaires sociaux n’est partisan de 100 % de télétravail parce qu’on a l’enjeu de préserver le collectif de travail et d’être attentif aux salariés en difficulté."
Mais elle estime aussi que "ceux qui peuvent télétravailler doivent le faire". "Les partenaires sociaux et les salariés peuvent demander des négociations : je veux redire à l’entreprise que la bonne démarche, c’est dans la mesure du possible de mettre en place ce télétravail. C’est une question de bon sens pour protéger les salariés et réduire la fréquentation des transports en commun."
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"Pas d'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi depuis juillet"
Comment éviter des plans sociaux et un chômage massif à cause de la Covid-19 ? "D’une part, il y a des secteurs fragilisés qui bénéficieront des mêmes règles jusqu’à la fin de l’année ; d’autre part il y a un autre dispositif qui se met en place, l’activité partielle de longue durée, qui permet à une entreprise de signer un accord avec ses salariés pour bénéficier jusqu’à 24 mois d’une activité partielle à des taux avantageux (84 % du salaire net, 15 % de reste à charge pour l’entreprise). Je pense qu’on a laissé le temps aux entreprises de prendre le temps de signer ces accords, plusieurs centaines d’accord ont déjà été signés, plusieurs dizaines de milliers de salariés sont couverts… Jusqu’au 1er novembre, j’invite les entreprises à signer ces accord d’activité partielle de longue durée." La ministre l'assure : "On est en train de faire le contraire des erreurs qu’on avait faites après la crise de 2008."
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"On n’a pas d’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi depuis juillet", selon Elisabeth Borne. "On a même une légère baisse du nombre total sur le mois de juillet et le mois d’août. Ce qu’on a vu, c’est beaucoup de demandeurs d’emplois qui avaient en temps normal une activité réduite (catégories B et C), qui avaient basculé massivement dans la catégorie sans activité (catégorie A). Aujourd’hui l’activité reprend, et les deux tiers de ces demandeurs d’emploi ont retrouvé une activité, au moins partielle."
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