Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, est l'invitée du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
- Élisabeth Borne Femme politique française
La ministre de la Transition écologique et solidaire tire un premier bilan des questions écologiques et environnementales mises sur la table au G7 qui vient de se terminer à Biarritz : "Il y a eu des débats sur ces sujets, mais aussi des engagements concrets, sur la finance climat, le fond vert : 5 milliards d’euros, sur la neutralité carbone, et un engagement unanime de tous les pays présents sur la charte biodiversité (...) Ça n’est jamais suffisant".
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Réagissant aux tensions croissantes entre France et Brésil, alors qu'une partie de l'Amazonie est la proie des flammes et que les participants au sommet du G7 ont proposé une large enveloppe au président Jair Bolsonaro, que celui-ci vient de refuser, Elisabeth Borne estime que "quand on est sur un enjeu tel que l’amazonie, ça n’est pas que l’affaire d’un état (...) Il faut réfléchir à une gouvernance qui prenne en compte ces enjeux".
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À propos du Mercosur et des différents traités commerciaux actuellement à l'étude, elle explique : "Le président de la République a souhaité qu'il y ait des débats, savoir quel est leur impact environnemental (...) Ces accords doivent prendre en compte les enjeux environnementaux, sanitaires (...) Le Mercosur n’est pas signé. Au début de l’été, Emmanuel Macron avait entendu les engagements. Le texte transmis, les comportements montrent que ce n’est pas le cas".
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"Le CETA a été ratifié lors du précédent quinquennat. On ne l’a pas ratifié en l’état, l’accord a été amélioré, aujourd’hui, c’est un accord qui (...) intègre ce veto climatique".
la ministre de la Transition écologique a aussi annoncé qu'elle mettrait "en consultation, dans les prochains jours, un projet de nouvelle réglementation qui intégrera une interdiction d'épandage à trop grande proximité des maisons".
"Il faut prévoir une distance minimale entre les épandages (de pesticides) et les habitations" a précisé la ministre en répondant à la question d'un auditeur au sujet de la prise de position du maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). Ce dernier a été convoqué le 23 août dernier devant le tribunal administratif de Rennes pour avoir pris un arrêté anti-pesticides. "On va donc aller dans le sens de ce que souhaite le maire de Langouët, a indiqué la ministre, avec des zones minimales entre les épandages et les habitations".
Cette consultation lancée dans les prochains jours par Elisabeth Borne est, selon elle, "une avancée". La ministre a ajouté que ces "règles doivent être posées au plan national - ce sera le cas - et avec la possibilité de les adapter dans des chartes locales s'il y a des conditions particulières".
A la question de savoir si le ministre de l'Agriculture partageait ce projet de réglementation, Elisabeth Borne a répondu que c'était "la position du gouvernement". Dans une interview accordée à Konbini récemment, Emmanuel Macron avait déjà souhaité "aller vers un encadrement des zones d'épandage de pesticides".
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"On a fait le choix de mettre en place une éco-contribution sur les vols qui vont plus loin. Le transport aérien doit prendre toute sa part dans la réduction des émissions à effet de serre (...) C’est aussi une autre philosophie sur la transition écologique : le ministère de la Transition ne va pas régler seul tous les enjeux".
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La ministre évoque aussi une réflexion lancée sur le Fret : "Il faut arriver à re-développer le Fret ferroviaire, on va soutenir le transport combiné, les autoroutes ferroviaires, on continuera à prendre des initiatives pour soutenir le transport ferroviaire".
Depuis le départ de Nicolas Hulot du gouvernement, annoncé l'année dernière jour pour jour lors de son passage à France Inter, l'aura de cette figure de l'écologie manque-t-elle au gouvernement pour être crédible? "Beaucoup de choses sont passées depuis un an, la prise de conscience de l’urgence écologique, la mobilisation de notre jeunesse, les canicules, la sécheresse, les entreprises aussi (...) Il faut passer à l’action, mobiliser l’ensemble de la société pour réponde à cette urgence écolo, pour respirer un air de qualité, mieux isoler son logement."
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La ministre envisage-t-elle de briguer un mandat municipal au printemps prochain? "Je réfléchis à un mandat local, pas en tête de liste. Il faut que les conditions soient réunies. La transition écologique, ce n’est pas qu’une affaire de traité , c’est quelque chose qui s’incarne dans les territoires".
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