François Hollande : "Ce qui a été perdu, c'est l'idée de la paix durable" lors des attentats du 13-Novembre

François Hollande dans les studios de France Inter le 30 septembre 2019
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François Hollande dans les studios de France Inter le 30 septembre 2019   ©Radio France
François Hollande dans les studios de France Inter le 30 septembre 2019 ©Radio France
François Hollande dans les studios de France Inter le 30 septembre 2019 ©Radio France
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François Hollande, ancien Président de la République, est l'invité du Grand entretien de France Inter.

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Le soir du 13 novembre 2015, des commandos djihadistes font 130 morts et 350 blessés à l'extérieur du Stade de France près de Paris, sur des terrasses de la capitale et dans la salle de spectacle du Bataclan.  Ce sont les attentats les plus meurtriers jamais commis en France. 

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Pour François Hollande, "ce qui a été perdu, c’est l’idée de la paix durable". 

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Depuis, l’État islamique a été éradiqué mais "la guerre n’a pas été gagnée encore". 

L'armée française a tué le chef militaire de la branche sahélienne d'Al Qaïda, le Malien Bah ag Moussa, au cours d'une opération aéroportée menée mardi soir dans le nord-est du Mali. L'ancien officier de l'armée malienne, également connu sous le nom de Bamoussa Diarra, était un lieutenant d'Iyad Ag Ghali, le chef touareg du Rassemblement pour la victoire de l'Islam et des musulmans (RVIM), lié à Al Qaïda. )

Pour François Hollande, "des coups sérieux sont portés contre le terrorisme islamisme. La bataille engagée est pour partie gagnée. Et quand on apprend qu’un des chefs terroristes, que j'avais voulu pourchasser en janvier 2013, a été tué , grâce à nos soldats, là ils sont frappé un coup sérieux. Mais il faut être intraitable à l’égard des terroristes et ferme à l’égard du pouvoir malien". 

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Désormais, François Hollande estime qu'il faut s'attacher à lutter contre le cyberterrorisme, assurer le suivi des personnes radicalisées, sur internet notamment, et considérer le suivi des terroristes condamnés et en fin de peine, afin de renforcer le dispositif de surveillance. 

"Un homme seul ne peut pas affronter cette accumulation de crises"

Sur la crise du coronavirus et sa gestion par le gouvernement actuel, l'ancien président de la République, estime que "dans ces moments-là, si on veut une acceptation, il faut la décision soit partagée, si on veut qu’elle soit comprise. Décider dans un cénacle étroit, sans associer les forces vives, ça me parait être une démarche qui ne peut pas produire de l’unité et du consensus". Il évoque les conséquences des décisions prises en ce moment, car "l'incompréhension nourrit la colère"

Interrogé sur sa question à Emmanuel Macron le 11 novembre, "ça va, c'est pas trop dur en ce moment ?", François Hollande s'explique en disant que "nous sommes devant des crises majeures. Jamais je pense il n'y a eu une accumulation comme les crises que nous connaissons. Il ne peut pas y arriver seul. Il doit dialoguer, associer, faire vivre les institutions. Un homme seul ne peut pas affronter cette accumulation de crises"

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Il rappelle qu'il est "toujours disponible" et qu'il a toujours donné son point de vue quand on l'a sollicité, "la dernière fois, c’était au mois de mai". 

Présidentielle 2022 : "il faut bâtir une force, construire ce projet"

Comment la gauche doit-elle se préparer à la présidentielle de 2022, et qui doit la représenter ? Est-ce Christiane Taubira comme le souhaitent certains ? François Hollande rappelle son "amitié" et sa "sympathie" pour l'ancienne ministre, "exemplaire",  mais, souligne-t-il,  "il ne peut pas y avoir une candidature qui puisse gagner s’il n’y a pas une force qui l’appuie. Avant de parler de sa candidature ou d’autre, il n’y a pas de candidature, s‘il n’y a pas une grande force et une ligne politique. Il faut bâtir cette force, construire ce projet" 

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"Florange, ça a été une sauvegarde"

Interrogé sur le sort de l'usine Bridgestone en France et sa fermeture prochaine, l'ancien président de la République, signale "beaucoup d’entreprises sont dans cette situation". Il faut donc, selon lui, "localiser de nouvelles activités, former et reclasser les salariés". Accusé par Arnaud Montebourg d'avoir abandonné le site de Florange, il se défend en disant que "5 ans plus tard, il y a eu des investissements au-delà de ce qui était prévu, 200 millions, il n’y a eu aucun licenciements.  Florange ça a été une sauvegarde, il y a plus de salariés aujourd'hui qu’il n’y en avait en 2012."

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