Frédéric Worms, philosophe, auteur de "Sidération et Résistance" (Desclée de Brouwer) est l'invité du Grand entretien.
- Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine, directeur de l’Ecole Normale Supérieure, producteur à France Culture
Frédéric Worms publie ses chroniques pour le journal Libération entre 2015 et 2020.
Pour Frédéric Worms, le mot de "sidération" l'a frappé tout au long de ces années 2015-2020.
"La sidération, c’est un événement qui nous agresse, peut nous détruire, et brise nos défenses. Cela nous laisse muet, on n’a plus de paroles pour répondre, et deuxième danger, tout ce qu’on avait construit pour se protéger n’a plus de sens".
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Quant à "résistance", il l'a définit comme "l’expérience d’une force par opposition à une autre. La vie, c’est l’ensemble des forces qui résistent à la mort."
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"Résister c’est comprendre qu’on peut s’opposer à ce qui nous détruit" explique-t-il, "c’est dépasser ce qui nous détruit. On ne peur pas résister si on croit que tout ce qu’on a fait avant est vain".
La double sidération de la crise de la Covid
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Avec la crise de la covid, "on est deux fois sidéré", par la pandémie et le confinement. Ce qui émerge avec force dans cet épisode c'est le concept de "santé publique".
"C'est cette partie de la santé qui dépend du comportement des citoyens. On ne peut pas traiter le covid, c'est comme pour le cancer, il faut des comportements pour l’éviter, et comme la ceinture de sécurité, le port du masque, est un geste de santé publique".
"C’est donc un problème social et politique"
car, précise le philosophe, "il faut respecter les droits et les libertés dont la violation nous ferait aussi mourir'et donc santé et politique sont nos deux repères."
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Quant au masque, et l'obligation de le porter, "le masque est sur la ligne de crête de la santé publique, c’est une mesure intermédiaire, c’est un compromis de santé publique positif".
"Le masque est un compromis entre santé et liberté"
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Interrogé sur la remise en cause d'une "culture dominante" des "hommes blancs" qui serait "criminelle, Frédéric Worms explique que "il y a quelque chose de juste", mais "l’idée qu’on peut changer globalement, je crois que c’est une idée très dangereuse, il faut s’attaquer à des actes et des paroles précises , faire progresser par des lois, et non par un renversement totalitaire et dangereux".
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