Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il revient sur sa volonté de ne fermer les écoles qu'en dernier recours, et annonce le recrutement de 1.700 médiateurs pour aider à réaliser des tests Covid en milieu scolaire.
- Jean-Michel Blanquer Ministre de l'Education nationale
"Comme je le dis depuis le début de cette crise, l’école n’est pas une variable d’ajustement, elle est fondamentale pour les enfants", rappelle le ministre de l'Éducation nationale. "On voit les dégâts que cela fait quand ils n’ont pas école. Pour le monde, cette crise sanitaire peut être une catastrophe éducative, j’essaie d’épargner ça à la France. Nous sommes tout à fait capables de prendre des mesures ciblées, ce que nous faisons depuis le début de la crise : il y a en permanence des structures fermées en France, en fonction des situations locales. C’est cette approche ciblée qui nous permet de tenir depuis de nombreux mois et d’avoir un atout pour la France. Ça devient une exception française mais il y a tout lieu d’en être fiers."
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"À l’école, les enfants respectent plus les gestes barrières"
"Personne ne dit qu’il n’y a pas de problème [sanitaire à l’école], c’est juste une question de relation entre les avantages et les inconvénients", poursuit Jean-Michel Blanquer. "À l’école, les enfants respectent plus les gestes barrières que dans le reste de leur vie sociale, tout le monde est responsable, il y a des mesures spécifiques. On le voit pendant les vacances, où l’on voit beaucoup plus de contaminations. Bien sûr qu’il y a des contaminations à l’école, mais pas plus qu’en-dehors. Pour l’enseignement primaire, c’est même moins que dans le reste de la société."
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"Si la fermeture des écoles était tabou, ça se saurait, tout le monde en parle toute la journée. On a toujours dit que l’école devait être ce qu’on ferme en dernier, si c'est indispensable."
Quelle politique actuellement face aux variants de la Covid-19 ? "Nous fermons lorsqu’il y a trois cas de variant anglais, et lorsqu’il y a un cas du variant sud-africain ou brésilien. C’est le grand principe. À chaque fois, il y a un travail de traçage pour rompre la chaîne de contamination et isoler. La politique “tracer et protéger” marche entre l’Éducation nationale et la Santé. Elle a permis presque toujours d’identifier la chaîne de contamination, souvent extérieure à l’école."
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"1.700 médiateurs étudiants" pour appuyer la campagne de tests à l'école
Le ministre revient également sur la politique de tests massifs à l'école, avec l'arrivée des tests salivaires. "Ce que nous visons, c’est une montée en puissance progressive : cette semaine, entre 50 et 80.000 tests salivaires vont être réalisés pour la zone qui vient de rentrer ; la semaine dernière on était en-dessous de 10.000. D’ici la mi-mars, nous serons à 300.000 tests hebdomadaires. Je rappelle que ceci vient en complément de ce que nous faisons déjà : des tests antigéniques pour les élèves ou les adultes qui ont des symptômes, suivis d’un travail de traçage. Mais nous attendions avec impatience les tests salivaires, qui sont plus faciles à réaliser que les tests naso-pharyngés."
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Jean-Michel Blanquer répond également aux personnels (médicaux et scolaires) qui s'inquiètent d'être déjà surchargés de travail. "Je voudrais rendre hommage aux infirmières et aux médecins scolaires de France, comme à l’ensemble des personnels ultra-mobilisés depuis le début de la crise. Ils ont énormément de travail. C’est un travail d’équipe et à partir d’aujourd’hui nous allons recruter 1.700 médiateurs (étudiants en médecine, en pharmacie ou dans d’autres domaines) de façon à appuyer les personnels mobilisés pour réaliser ces tests."
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Sur la vaccination pour les enseignants, il assure "qu'avec Olivier Véran, nous en parlons très régulièrement. Et les professeurs qui ont des vulnérabilités particulières de plus de 50 ans peuvent être vaccinés dès maintenant."
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"Je voudrais d'emblée dire qu'il y a des augmentations qui ont déjà eu lieu", répond aussi Jean-Michel Blanquer à une question d'auditeur. "Dont 150 euros de prime informatique qui viennent d'arriver sur les bulletins de salaire de février, mais aussi les primes prévues pour les enseignants les plus jeunes. Ils la verront sur leur bulletin de paie à partir du mois de mai : c'est 100 euros de plus par mois, définitivement."
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