Éric Zemmour : "La France est à feu et à sang, je veux ramener la tranquillité"

Éric Zemmour dans le Grand entretien sur France Inter.
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Éric Zemmour dans le Grand entretien sur France Inter. ©Radio France
Éric Zemmour dans le Grand entretien sur France Inter. ©Radio France
Éric Zemmour dans le Grand entretien sur France Inter. ©Radio France
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Eric Zemmour, candidat à l'élection présidentielle, est l'invité du Grand entretien de la matinale.

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Au lendemain de l'entretien télévisé d'Emmanuel Macron, Eric Zemmour était l'invité de France Inter. "J’ai regretté qu’Emmanuel Macron parle surtout de lui et assez peu de la France", a-t-il noté, dénonçant "un numéro de narcissisme assez marqué, de nombrilisme".

Le candidat Reconquête! relève toutefois qu'il a été la "cible" d'Emmanuel Macron durant cet entretien. Pour lui, les deux hommes ont "des visions antagonistes de la France".

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"C’est terrible parce que quand moi je parle du destin de la France, de sa survie, lui parle de lui." Emmanuel Macron s'est dit "blessé" par les propos d'Eric Zemmour qui avait déclaré qu'il "est un type qui n'est pas fini". "Mais je n’en ai cure, le problème n’est pas sa personne. C’est un candidat, ses prédécesseurs ont subi des campagnes bien plus dures", répond Eric Zemmour.

Interrogé sur la vaccination, Eric Zemmour a rappelé qu'il était "contre la vaccination obligatoire". "Je n’ai pas compris cette obsession de vacciner les enfants qui transmettent mais ne risquent jamais ou presque de formes graves. Or, si j’ai bien compris, les vaccins empêchent les formes graves mais n’empêchent pas de transmettre." Selon lui, "il faut apprendre à vivre avec le virus. [...] On ne peut pas vivre sous la menace du confinement pendant des années. [...] Il y a des maladies qui tuent encore plus, il ne faut pas les occulter."

Un référendum pour une immigration zéro

Concernant l'immigration, il rappelle sa volonté de "mettre l'immigration à zéro". Le "grand remplacement" est déjà en marche, d'après lui. Il veut passer de "275.000 titres de séjour" accordés aujourd'hui à "quelques milliers, pas plus".

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Eric Zemmour entend supprimer le droit au regroupement familial, "exige que les demandes d’asile soient déposées dans les consulats à l’étranger", "sélectionne beaucoup plus" les étudiants étrangers pour ne "garder que les meilleurs" et ne pas "entretenir à coups de bourses des faux étudiants, il y en a énormément".

Il veut par ailleurs supprimer les "pompes aspirantes", c'est-à-dire "le droit du sol", "l’AME", "les allocations sociales pour les étrangers". "Je réduis à presque rien les naturalisations et je renvoie les étrangers délinquants et je fais la déchéance de nationalités pour les binationaux criminels et multirécidivistes", a-t-il expliqué. Les étrangers n'auront droit qu'à "ce pour quoi ils ont cotisé". Pour se faire, il entend faire "un référendum" dès son élection.

"La France est à feu et à sang."

Eric Zemmour a également annoncé qu'il interdirait le voile dans l'espace public. "Je ne laisserais pas la France être colonisée visuellement ou factuellement."

Interrogé par un auditeur sur le fait qu'il veuille mettre "la France à feu et à sang", Eric Zemmour rétorque que "c'est la France qui est à feu et à sang". "Je ne vous parlerai pas de ce pauvre Samuel Paty, des prêtres tués dans leur église, des policières tuées dans leur commissariat mais simplement de la délinquance ordinaire : 1.800 agressions par jour, un taux de crimes qui explose, un taux de délinquance qui explose. Moi au contraire, je ramènerai la tranquillité, la paix." 

Mais les violences qui ont émaillé son premier meeting et certains de ses propos lui sont reprochés par ceux dont il espérait un ralliement. "Il manque de bienveillance", souligne notamment le maire de Béziers Robert Ménard. "Le problème des hommes politiques, c'est qu'ils sont dans des logiques politiques et même politiciennes. Eric Ciotti a fait campagne sur mon nom et désormais il se détourne de moi", répond Eric Zemmour. "Si ces gens-là se mettent enfin au diapason de leurs convictions et non pas de leurs tactiques et de leurs intérêts partisans, ma porte leur sera toujours ouverte."

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