

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale est l'invité du Grand entretien de France Inter.
- Jean-Michel Blanquer Ministre de l'Education nationale
Plus de masques dans les cours de récréation, "prenons-le comme une très bonne nouvelle", explique le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer. "Je sais que beaucoup d'enfants, d'ados, trouvaient pénible de le porter."
S'il ne précise pas les protocoles sanitaires qui seront appliqués dans les établissements scolaires à la rentrée, et qui seront arrêtés fin août, il considère qu'"il est souhaitable que les plus de 12 ans soient vaccinés."
L'épreuve écrite de philosophie du baccalauréat ouvre ce jeudi matin la session 2021 du baccalauréat nouvelle formule, qui a toutefois été ajusté pour tenir compte des perturbations dans les lycées provoquées par la crise sanitaire. Pour cette première édition du bac Blanquer, quelque 715 000 candidats vont tenter de décrocher le précieux diplôme. Plus de la moitié (53,7%) présentent le bac général - qui se compose désormais d'un tronc commun de matières, complété par deux enseignements de spécialités choisis à la carte par les élèves -, 26,5% le professionnel et 19,8% le technologique.
"La philosophie est l''épreuve reine à l'écrit dans la nouvelle version du Bac, il était important de la maintenir" explique Jean-Michel Blanquer.
Pour le bac général, il reste donc, en plus du contrôle continu, une épreuve écrite de philosophie et un grand oral, alors que pour le bac professionnel, il y a encore trois épreuves écrites. Pour Jean-Michel Blanquer, "c'est du sur-mesure", et "c'est une adaptation aux particularités de chacune des situations."
Pour répondre aux critiques contre l'épreuve du grand oral, comme marqueur d'inégalités sociales, Jean-Michel Blanquer estime au contraire que "s’entrainer à bien parler c’est très important, si on ne fait rien, on maintiendra les inégalités sociales".
"Je suis assez ouvert à ce que l'on fasse une reconquête du Français", assure Jean-Michel Blanquer ce jeudi. Le ministre de l'Éducation s'exprime quelques heures avant un déplacement d'Emmanuel Macron dans la Somme et dans l'Aisne. À cette occasion, le chef de l'État va faire de la lecture une grande cause nationale. "Aujourd'hui, un collégien à une trentaine d'heures [de Français] par semaine. Au fil des années, les heures de français se sont un peu réduites parce que d'autres choses se sont accentuées", observe Jean-Michel Blanquer. "Dès la rentrée prochaine, il y aura de premières expérimentations, par exemple pour des heures de français-latin dès la 6ème", indique-t-il. Faire de la lecture une grande cause nationale, "ça signifie un pays qui lit davantage, des enfants qui sont mieux formés à la lecture et dont la pratique et le plaisir de lecture est consolidé", déclare également le ministre de l'Éducation nationale.
L'équipe
- Production
- Production