Jean-Baptiste Del Amo - Santiago Amigorena

Jean-Baptiste Del Amo et Santiago Amigorena
vidéo
Jean-Baptiste Del Amo et Santiago Amigorena ©AFP - Loïc Venance
Jean-Baptiste Del Amo et Santiago Amigorena ©AFP - Loïc Venance
Jean-Baptiste Del Amo et Santiago Amigorena ©AFP - Loïc Venance
Publicité

Comme chaque année, France Inter, en partenariat avec Le Point, révèle sa liste de recommandations pour la rentrée littéraire : y figurent les ouvrages de 5 auteurs étrangers et 5 auteurs français, parmi lesquels Jean-Baptiste Del Amo et Santiago Amigorena. Ils sont les invités du Grand entretien.

La sélection complète de rentrée littéraire France Inter/ Le Point (août/septembre 2021) est la suivante.

  • En littérature française

Santiago Amigorena, Le premier exil (POL)

Publicité

Anne Berest, La carte postale (Grasset) 

Jean-Baptiste Del Amo, Le fils de l’homme (Gallimard) 

David Diop, La porte du voyage sans retour (Seuil)

Philippe Jaenada, Au printemps des monstres (Miallet-Barrault)

  • En littérature étrangère

Mariana Enriquez, Notre part de nuit (Sous-sol)

Erik Larson, La splendeur et l’infamie (Cherche-Midi) 

Léonardo Padura, Poussières dans le vent (Métaillié) 

Richard Powers, Sidération (Actes Sud)

Douglas Stuart, Shuggie Bain (Globe)

Cette liste est établie par Marie-Laure Delorme, Valérie Marin La Meslée, Christophe Ono-Dit-Biot et Michel Schneider du Point ; Anne-Julie Bémont, Nicolas Demorand, Ilana Moryoussef et Augustin Trapenard de France Inter.

_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_

Précisions de Santiago Amigorena :  

"Lorsque j’étais enfant, en Amérique du Sud, il y avait une phrase qui revenait souvent dans les westerns que nous regardions en boucle à télé : « Un bon indien est un indien mort. » Idolâtrant les guérilleros et le Che, on s’amusait à détourner cette phrase, qu’on attribue au général Sheridan, en disant « Un bon Américain est un Américain mort. ». J’ai eu tort, en parlant à la radio il y a quelques jours, de répéter cette phrase avec une ironie et un deuxième degré que certains auditeurs n’ont pas ressentis. Je voulais simplement – bêtement, maladroitement – me référer à une époque, sans doute révolue, où l’humour, même noir, était possible. Je m’en excuse. Je sais bien que si j'ai le droit de dire ce que je veux, même des bêtises ou des blagues, à la radio en France, c'est évidemment aussi –entre autres- grâce aux soldats américains. ! "