Jordan Bardella : "Le ministre de l’Intérieur est un menteur pathologique"

"Le ministre de l’Intérieur est un menteur pathologique" clame Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, après les débordements du Stade de France samedi soir en marge de la finale de la Ligue des champions de football. Lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a confirmé que 30 à 40.000 supporters britanniques s'étaient présentés au stade sans billet ou avec des billets falsifiés.

"Continuer dans le déni à expliquer que les scènes de chaos et de désordre (...) c’est la billetterie, aller jusqu’à risquer un incident diplomatique avec la Grande-Bretagne plutôt que de le risquer avec la Seine-Saint-Denis dont manifestement on a peur des réactions, je trouve ça profondément inquiétant" poursuit le président du RN.

Pour Jordan Bardella, le gouvernement est "incapable d’assurer la sécurité des Français". "En vrai, les scènes de razzia, de vandalisme, de pillages qui sont imputables à des bandes de jeunes qui sont venues de la cité voisine du Franc-Moisin, qui ont attaqué les supporters (…), c’est le bilan du ministre de l’Intérieur. La France est la risée du monde. Le sujet ce sont les hordes de voyous et de délinquants qui sont venus piller." Le président du Rassemblement national estime "qu'il s’applique en Seine Saint Denis un autre droit que celui de la République Française."

Un objectif d’au moins 60 députés à l’Assemblée nationale

Jordan Bardella se veut réaliste pour les élections législatives : "L’enjeu est de déterminer quelle opposition Emmanuel Macron aura en face de lui pendant cinq ans. C’est de déterminer si oui ou non Emmanuel Macron doit avoir les pleins pouvoirs."

Le patron du RN rappelle que Marine Le Pen est arrivée en tête dans 159 circonscriptions lors du premier tour de l’élection présidentielle. "Ces législatives sont un référendum, martèle Jordan Bardella*, pour ou contre la retraite à 65 ans, pour ou contre la généralisation de la violence dans notre société."*

Des Français "pénalisés" par les sanctions contre la Russie

Le député européen d'extrême droite réagit à l'accord des Vingt-Sept trouvé pour supprimer l'essentiel de ses importations de pétrole russe. C’est la mesure phare du sixième paquet de sanctions discuté à Bruxelles et adopté à l’unanimité. Le président du Rassemblement national estime que "beaucoup de Français, beaucoup de familles, probablement beaucoup d'entreprises vont être pénalisés par ces sanctions énergétiques".