Le président du Sénat et sénateur LR des Yvelines, Gérard Larcher, évoque au micro de France Inter la crise énergétique, avec le rationnement de certaines entreprises évoqué par Emmanuel Macron, mais aussi le budget du gouvernement et la réforme des retraites.
Gérard Larcher, président du Sénat et sénateur LR des Yvelines, revient notamment dans les studios de France Inter sur la crise énergétique qui touche la France. "Oui, la réalité de la crise énergétique est devant nous, et je crois que nous ne l'avons pas encore totalement mesurée", assure le président du Sénat. Il évoque également le budget présenté prochainement par le gouvernement et la réforme des retraites.
"L'énergie la plus décarbonée aujourd'hui, c'est le nucléaire"
"Au fond, c'est 10 ans de politiques conduites, notamment en France sous François Hollande et Emmanuel Macron, qui nous ont conduit à perdre notre indépendance énergétique qui avait été construite depuis le Général De Gaulle", assure-t-il. Pour lutter contre cette crise énergétique, Emmanuel Macron choisi la réponse européenne, avec un renforcement de la solidarité avec l'Allemagne : on leur livrera du gaz, ils nous livreront de l'électricité. "Dans l'immédiat, c'est indispensable", avant Gérard Larcher. "Mais, à terme, nous avons une vraie différence avec l'Allemagne. Elle abandonné le nucléaire. Alors être solidaire, oui, mais il faudra se poser la question de la politique", dit le président du Sénat.
"L'énergie la plus décarbonée aujourd'hui, c'est le nucléaire, à condition que l'on traite deux sujets majeurs : les déchets et la sûreté", poursuit-il.
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Le mot de la rentrée, c'est la sobriété. "On va devoir tous changer", a dit Emmanuel Macron. Qu'est ce qui changera au Sénat ? "J'ai demandé aux questeurs une sobriété exceptionnelle. Nous devons faire les mêmes gestes que ceux demandés aux citoyens. Sur les questions de chauffage, de l'eau, le 16 septembre nous auront des propositions de la part des questeurs et nous les mettrons en œuvre très rapidement."
Le gouvernement demande aux entreprise de réduire de 10% leur consommation de gaz et d'électricité. Si ça ne marche par, le président n'exclu pas de recourir au rationnement. "Il peut être efficace, nous l'avions vécu en 1973 et je pense qu'il faut que soit conduite une politique déterminée pour nous éviter ce qui serait le pire : le black-out, le rationnement", répond Gérard Larcher.
Est-ce que le Sénat votera le budget du gouvernement ?
Nous sommes à trois semaines de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi de finances 2023. Que fera ensuite le Sénat ? "Il examinera l'ensemble du budget, recette est dépenses, mais il est vrai que nous avons fait le choix d'être dans une opposition claire, responsable, mais pour les sujets qui sont de l'intérêt du pays, c'est ce qui doit primer", répond-il.
Le Sénat veut également introduire la réforme des retraites dans le Projet de loi de finances de la sécurité sociale. "La réforme des retraites sera l'un des éléments du débat du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Je rappelle nos propositions : passer de 62 à 64 ans, avec 43 années de cotisation, et 10 ans de convergence pour les régimes", explique Gérard Larcher.
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