France Inter consacre ce mercredi sa matinale à l'attaque du marché de Noël de Strasbourg dans laquelle un tireur a tué trois personnes et blessé douze autres avant de prendre la fuite.
Après la fusillade du marché de Noël à Strasbourg, le secrétaire général adjoint des cadres de la sécurité intérieure Christophe Rouget a appelé les lycéens et les "gilets jaunes" à suspendre leurs mouvement, le temps pour les forces de l'ordre d'interpeller le tireur de Strasbourg : "J’appelle à la responsabilité de chacun, au nom des policiers qui doivent maintenant protéger les vies humaines. Parfois il faut faire des pauses dans ses revendications, j’appelle les lycéens et les "gilets jaunes" à mettre un terme de leur mobilisation pendant le temps de ces recherches."
Interrogé sur le niveau de sécurité Vigipirate réhaussé, Christophe Rouget a rappelé que les policiers étaient déjà fortement mobilisés et que, bien que fatigués, ils vont répondre à l'urgence. Le niveau "urgence attentat" "va surtout permettre de renforcer les contrôles aux frontières. Mais les policiers étaient déjà mobilisés avec les "gilets jaunes" et les lycéens, les policiers sont fatigués mais ils vont répondre présents devant l’urgence."
Y-a-t-il "une filière de Strasbourg" ? Christophe Rouget a précisé le profil du tireur, fiché S en 2016, alors que le gouvernement ne dispose pas encore des éléments suffisants pour qualifier l'attaque de Strasbourg "d'attentat terroriste". "On a de nouveau un homme qui mélange la délinquance classique et la radicalisation, explique le fonctionnaire de police, cela nous rappelle les frères Kouachi, l’affaire Merah..."
"Il n’y a pas vraiment une filière à Strasbourg, Strasbourg fait partie des villes en France qui sont particulièrement touchées par la radicalisation, avec des individus qui ont grandi en France, dans les banlieues, qui ont d’abord été délinquants avant, soit en prison, soit dans leur cité, de tomber dans la radicalisation et de commettre l’irréparable."
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