Le Premier secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure est l’invité du grand entretien de France Inter. Le dirigeant du Parti Socialiste, Olivier Faure est l'invité du grand entretien à 8h20.
- Olivier Faure Député de Seine-et-Marne, Premier secrétaire du Parti socialiste
La chute de Mélenchon dans les sondages ne profite pas au PS
Pour Olivier Faure, une perquisition n’est jamais agréable mais il faut respecter nos institutions et la justice. "La seule façon d’être compris est d’être transparent. La presse m’étrille chaque matin, mais on est dans un pays libre," dit-il.
"A la présidentielle, nous avons été siphonnés par Macron et Mélenchon, deux offres nouvelles," poursuit-il, mais selon lui, il y a un an "c’était une mort annoncée pour le PS". Mais plus aujourd’hui, "car Macron maintenant on le sait, ce n’est pas un homme nouveau. "
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Pour le dirigeant socialiste, "Il y a une confusion pour ceux qui se reconnaissent dans la social-démocratie et qui sont allés vers Macron. Mon travail est de parler à nouveau à ces Français".
Pour répondre au départ de Marie-Noëlle Lienemann vers Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure tempère : "Elle a fait sa carrière au PS. Il est temps d’en finir avec les carrières et de se concentrer sur ceux qui viennent avec leur conviction".
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L’Europe
"L’Europe d’aujourdhui ne prend pas en charge les grands défis". Sur le budget italien, « L’Europe doit donner du sens à son action, ou les peuples voudront en sortir » assure le dirigeant socialiste.
"Je veux sortir du schéma "pour ou contre Salvini". Il y a un problème avec l’Union Européenne, qui n’est plus comprise, et qui n'est plus juste", estime Olivier Faure.
"Ségolène Royal est une grande figure de la gauche et de l’Ecologie, elle veut incarner un rassemblement plus large. Elle peut incarner cette gauche. Nous pourrions faire basculer ce quinquennat".
"Nous avons la gauche la plus bête du monde : c’est nous tous. Il y a 7 listes, c’est du suicide", Olivier Faure.
Un auditeur : Vous êtes absents du terrain, dit-il au dirigeant socialiste , « C’est vrai, répond Olivier Faure. Nous avons un projet européen, nous avons proposé un contre budget et nous sommes en permanence dans les bisbilles. On doit se déployer avec des combats communs de l’ensemble de la gauche . Les vieux partis doivent se repenser."
Au sujet des jeunes agressés récemment en Île-de-France :"Je suis un élu de la grande couronne, on accompagne ces enfants difficiles, dans la relation humaine. Ces enfants, ces familles en dérive, ce qui manque pour les aider, ce sont les moyens. Aujourd’hui, la Française des jeux privatisée, c’était l’un des derniers financeurs du sport amateur" regrette Olivier Faure.
Au sujet des question de sécurité, Olivier Faure estime que "La gauche depuis longtemps a fait sa conversion sur les questions de sécurité, avec des ministres de l’Intérieur socialistes qui n’ont pas eu la main qui tremble".
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L’imposture Blanquer sur la question de moyens
"On supprime des postes dans le secondaire. Encore une fois, Emmanuel Macron joue au bonneteau" explique le dirigeant PS.
Le rapport sur les inégalités dans l’éducation :
"Quand on met les moyens, il y a des jeunes qui avancent. Nous avons commis des erreurs, notamment sur la suppression des classes bi-langue qui permettent la mixité sociale" poursuit le socialiste.
La question migratoire
"Nous avons souvent évité la question pour ne pas avoir à y répondre" reconnait Olivier Faure, mais il n'y a pas de déni de réalité." "Il y a une crise identitaire profonde chez un certain nombre de concitoyens". "Il existe des endroits où le fait de ne pas être issu de l'immigration peut poser problème à des gens qui vivent dans ces quartiers et qui peuvent se sentir exclus. Il y a des endroits où des regroupements qui se sont faits, génération après génération, donnent le sentiment qu’on est dans une forme de colonisation à l’envers." "Une de mes concitoyennes m'a dit qu'elle avait longtemps voté pour la gauche et qu'elle ne voulait plus le faire car elle avait le sentiment d'être colonisée". Mais "la difficulté ne tient pas aux étrangers ou à ceux qui sont en réalité depuis longtemps Français, mais à la politique du logement" et au fait qu'"on a créé des ghettos, des quartiers où la mixité ethnique n'existe plus" termine Olivier Faure.
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