Olivier Véran évoque un pic de la troisième vague "d'ici sept à 10 jours si tout va bien"

Olivier Véran
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Olivier Véran ©AFP - Thomas SAMSON
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Olivier Véran, ministre de la Santé, estime que le pic de la troisième vague pourrait être atteint "d'ici sept à 10 jours", estimant que les mesures annoncées mercredi "vont permettre d'avoir un impact fort sur la dynamique épidémique".

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  • Olivier Véran Ministre délégué chargé du renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement

Le pic de l'épidémie de Covid-19 pourrait être atteint en France "dans sept à 10 jours", a estimé jeudi Olivier Véran, invité du 7/9 de France Inter. "On pourrait avoir atteint le pic épidémique d'ici sept à 10 jours environ si tout va bien", a déclaré le ministre de la Santé sur France Inter. "Ensuite il faut deux semaines supplémentaires pour atteindre le pic de réanimation ce qui pourrait être du côté de la fin avril", a-t-il poursuivi. 

Olivier Véran a justifié cette estimation en jugeant que "les mesures qui ont été annoncées hier soir par le président de la République vont permettre d'avoir un impact fort sur la dynamique épidémique, il n'y a pas de raison de penser le contraire". L'élargissement des restrictions à tout le territoire métropolitain et la fermeture des écoles pour au moins trois semaines vont permettre d'"enrayer cette vague épidémique qui est très forte" afin d'aller vers "un printemps plus (...) serein" et de disposer de davantage de liberté "à compter du mois de mai".

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Réanimation : augmentation du nombre de lits "à mesure que les besoins augmentent"

Emmanuel Macron a également annoncé l'ouverture de lits de réanimation supplémentaires, pour porter leur nombre à 10 000 dans l'Hexagone. Olivier Véran a justifié cette décision, en expliquant que "nous augmentons le nombre de lits de réanimation disponibles à mesure que les besoins de soins augmentent. Mais nous le faisons au détriment parfois des soins accordés aux autres malades par la déprogrammation et de la réorganisation. Ce qu'il faut, c'est avoir toujours un coup d'avance, c'est-à-dire toujours des lits pour accueillir les malades, c'est ce qui nous permet de faire en sorte qu'il n'y ait pas de tri, qui est un très vilain mot dans les hôpitaux, et d'être capable de soigner tous les malades graves."

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Le ministre de la Santé a d'ailleurs pris un premier exemple concret : "J'ai demandé à l'AP-HP d'ouvrir une nouvelle réanimation à l'hôpital Henri-Mondor qui n'a jamais été ouverte, et nous allons y mettre des renforts de ressources humaines de partout, des étudiants, des retraités, des libéraux, des hospitaliers pour ouvrir ne serait-ce que 60 lits supplémentaires. On va même être capables d'en ouvrir plusieurs centaines."    

Concernant les transferts de patients pour soulager les services de réanimation, Olivier Véran a estimé que "nous avons dépassé ou frôlé les 1 000 au total", avec une accélération ces derniers jours "parce qu'il y a beaucoup de places dans les réanimations, notamment pour accueillir des patients franciliens ou issus des Hauts-de-France". Des évacuations sanitaires qualifiées d'"outil précieux qui nous a permis de sauver mille vies depuis le début de la pandémie", a développé le ministre.

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