

Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d'Île-de-France, est l'invitée du Grand entretien de France Inter.
- Valérie Pécresse Femme politique
Pour Valérie Pécresse, c'est la rentrée "de tous les dangers", l'Île-de-France est classée en zone rouge, "ça nous appelle à une forte responsabilité individuelle. Il faut respecter les mesures prises par le gouvernent, je ne suis pas ici pour les questionner". Elle se félicite que "le préfet ne décide pas de fermer les restaurants à 23h, parce qu’on aurait retrouvé des agrégats de personnes sur les trottoirs, cela aurait été pire".
De plus, rappelle-t-elle, "on a 20 à 30 pour cent des restaurateurs menacés de faillite. Les touristes ont fui paris", pour défendre l'idée qu'il faut soutenir l'économie. "Les mesures de précautions prises dans les restos et les lieux cultures sont suffisants pour fonctionner".
Il y aura des masques gratuits pour les collégiens et lycéens d’Île-de-France. "La région, comme d'autres, a décidé de fournir des masques dans les lycées : je ne veux pas qu'il y ait le moindre prétexte, la moindre inquiétude, qui fasse que les élèves ne reviennent pas. Il faut qu'ils reviennent en classe."
Les parents devront-ils poser des RTT pour garder leurs enfants si leurs classes ou écoles ferment ?
"Pour moi c’est malheureusement une évidence. je ne connais pas les règles que l'état va édicter, mais si la classe est en quatorzaine, les parents peuvent être aussi cas contacts, ça ressemblera à un confinement en beaucoup plus petit"
Dans les transports, "Le pass navigo n'augmentera pas en septembre", a assuré Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. "Ce n'est pas aux Franciliens de payer un impôt Covid, on ne va pas augmenter le pass Navigo en cette rentrée pour payer le trou dans la caisse". "La situation sociale est telle que je souhaite maintenir le prix du pass Navigo", a également dit la présidente de la région Île-de-France. Pour financer les pertes de revenus dues à la faible fréquentation des transports depuis plusieurs mois, la région va demander à l'Etat "une avance remboursable avec un différé de remboursement".
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Cette avance permettrait de "ne pas différer" les investissements de la région en matière de transports : "Nous avons commandé à Alstom, à Bombardier, à Iveco, des bus électriques, des tramways, des trains neuf (...) pour la la rénovation du RER B du RER D, on aura le RER nouvelle génération qui arrive dès décembre".
"C'est un problème avec la sanction"
Interrogée sur la délinquance, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse propose "qu'on soit beaucoup plus pragmatique et qu'on aille vers des sanctions qui sont des sanctions qui frappent le délinquant, soit au portefeuille...enfin qui l'emmerdent plus qu'il emmerde la société".
Elle explique qu'aujourd'hui, "on n'a pas le droit de confisquer leur moto s'ils ne sont pas le propriétaire." Valérie Pécresse souhaite aussi "des protocoles de retour des mineurs étrangers isolés". "Nous avons un problème aujourd'hui dans le pays. C'est un problème avec la sanction. Il n'y a pas de respect de la loi sans une sanction immédiate, rapide, proportionnée, adaptée", justifie Valérie Pécresse qui dit avoir "plein de propositions pragmatiques à faire au ministre de la Justice".
Elle signale la récente conférence de presse des magistrats au Palais de justice de Bobigny : "les juges ont l’impression de prononcer des peines fictives, car ils prononcent des peines, donc il y a une réponse pénale, mais elles ne sont pas exécutées. Le travail d’intérêt général, il n'y a personne pour le faire fonctionner, les nouvelles places de prison, dignes, elles n’ont jamais été construites".
Elle rappelle qu'il y a 60 000 peines non exécutées. "Je propose des sanctions qui frappent le délinquant. Les dealers, on devrait pouvoir confisquer le cash qu’ils sont sur eux, aujourd'hui on n’a pas le droit. Le bracelet électronique, remet les délinquants dans leurs quartiers, pour eux c’est un trophée".
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