Bertrand Delanoë : "Emmanuel Macron, je l'aiderai"

Paris, France le 30 Mars 2014 - Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris.
Paris, France le 30 Mars 2014 - Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris. ©Maxppp - Vincent Isore/IP3 press
Paris, France le 30 Mars 2014 - Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris. ©Maxppp - Vincent Isore/IP3 press
Paris, France le 30 Mars 2014 - Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris. ©Maxppp - Vincent Isore/IP3 press
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L'ancien maire de Paris dont la parole est devenue rare est l'invité de Patrick Cohen.

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Bertrand Delanoë : "Peut-être que dans deux mois les méthodes de l'extrême-droite dirigeront la France. Cela me hante.Il faut se poser la question du vote dès le 1er tour. La candidate de l’extrême-droite est plus forte qu'on ne l'imagine."

"J'ai de l'amitié pour la personne de Benoît (Hamon), il le sait, nous nous sommes parlés la semaine dernière à son initiative. Je pense que son programme est dangereux parce qu'il ne rassemble pas la gauche et parce qu'il n'est philosophiquement, dans le rapport au travail, dans le rapport à l'Europe (...) pas en mesure de produire du vrai progrès social".

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La crise de la droite empêche une offre politique de droite. Bertrand Delanoë annonce son soutien à Emmanuel Macron : "Il faut donner de la force au candidat qui pourra battre Marine Le Pen.... Je n'ai pas pris ma décision facilement. La lutte contre l'extrême-droite est le combat prioritaire. Le vote efficace au 1er tour c'est le vote Macron."

Concernant Benoït Hamon, Bertrand Delanoë considère que "son programme est dangereux car il ne rassemble pas la gauche et ne peut produire du vrai progrès social. Emmanuel Macron, je l'aiderai".

Bertrand Delanoë, s'il ne fait pas le même choix qu'Anne Hidalgo, la maire de Paris pour la présidentielle, reste "solidaire de ce que fait la mairie de Paris aujourd'hui".

Reconstruire après la Présidentielle

Bertrand Delanoë dit rester fidèle au PS. "Le PS comme la droite républicaine ont à se poser des questions et à se construire. Je peux accompagner; il faudra se rassembler; la carrière ne m'importe pas. ce qui m'importe c'est mont pays."

48% des ouvriers sont à l'écoute des idées de l'extrême droite. Nous devons nous remettre en cause. Mon action était crédible dans les catégories populaires.

il y a une crise des partis politiques traditionnels. Ces partis ne comprennent pas que c'est leur sclérose qui crée la montée du FN. Il faut donner une réponse par le sens, l'efficacité et l'authenticité. La vérité est au fondement de la démocratie disait Mendes-France. La crise de la démocratie est une sanction du mensonge.

Je déteste le sectarisme et l’intolérance. Je suis de gauche. Mais c’est le contenu. Si Hollande n’est pas candidat , il y a des réalités qui l’ont conduit à ne pas l’être. Je l’ai soutenu en 2012. J’aurais préféré soutenir un candidat porté par toute la famille socialiste. Des preuves de solidarité j’en ai donné plus que d’autres.

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