Christophe de Margerie

Les rédactions de France Inter, du Parisien et d'Aujourd'hui en France se mobilisent pour passer au crible l’action du gouvernement dans les secteurs qui sont au cœur des préoccupations des Français. Aujourd'hui, le prix de l'énergie avec le PDG de Total, Christophe de Margerie.

Christophe de Margerie a affirmé que Total maintiendra ses efforts à partir de la fin novembre pour contenir les prix de l'essence en France. Mis en place fin août par le gouvernement pour trois mois, le dispositif actuel a permis une baisse du prix des carburants qui a atteint jusqu'à six centimes d'euro par litre, résultat d'un effort partagé à parts égales entre l'Etat et les entreprises. L'effort de l'Etat, qui a pris la forme d'une baisse des taxes sur les produits pétroliers, a atteint trois centimes, tandis que Total a consenti une baisse de deux centimes sur l'ensemble du réseau et de trois centimes sur les autoroutes. Christophe de Margerie :

Par rapport à fin août, les prix à la pompe ont (globalement) baissé sur le super d'à peu près 15 centimes et sur le gasoil de 10 centimes. En ce qui nous concerne, nous avons les deux et trois centimes qui vont effectivement être remis sur le marché maissous une forme qui ne se verra pas. On a un système qui permet d'éviter les chocs, de ne pas avoir à augmenter ou à baisser soudainement. Donc, sur la partie correspondant à la marge de Total, vous n'aurez pas d'impact à la pompe

Christophe de Margerie a toutefois souligné que la fin du dispositif pourrait se traduire par une hausse du prix du carburant de trois centimes par litre, sauf si l'Etat décidait d'ici là de prendre de nouvelles dispositions. Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, avait de son côté évoqué cet été la possibilité de mettre en place une "solution pérenne" fin novembre avec le concours de la ministre de l'Energie Delphine Batho.

Christophe de Margerie a évoqué l'exploration du schiste affirmant que Total pouvait se passer d'explorer le gaz de schiste en France.