Débat sur les relations justice et politique

Antoine Garapon  et Jean-Yves Le Borgne
Antoine Garapon  et Jean-Yves Le Borgne  ©AFP - Jean-Pierre Gallemand // Mehdi Fedouach
Antoine Garapon et Jean-Yves Le Borgne ©AFP - Jean-Pierre Gallemand // Mehdi Fedouach
Antoine Garapon et Jean-Yves Le Borgne ©AFP - Jean-Pierre Gallemand // Mehdi Fedouach
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Alors que François Fillon vient d'annoncer sa mise en examen prochaine, Antoine Garapon, magistrat, et Jean-Yves Le Borgne, avocat pénaliste, sont les invités de Patrick Cohen.

Les juges ont-ils eu tort de programmer si vite la mise en examen de François Filllon? Dans cette affaire, Antoine Garapon estime qu' "il y a une inversion du langage : les magistrats ne sont pas politiques, l'homme politique est à nouveau justiciable".

Pour la première fois c'est normal, et parce que c'est normal, on s'en étonne (Antoine Garapon)

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►LIRE AUSSI | La date de la mise en examen de François Fillon a-t-elle réellement été "calculée" ?

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Au contraire, Jean-Yves Le Borgne estime que cette rapidité d'action n'était pas nécessaire :

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De la difficulté de choisir une date de convocation

"La date de convocation, c'est une 'machine à claques' , explique Antoine Garapon, quoiqu'on fasse, c'est pas bien" . Réponse de Jean-Yves Le Borgne :

On demande aux juges de l'impartialité. Je crains qu'ils n'aient choisi la solution la moins neutre

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"Les choses changent dans notre pays, répond Antoine Garapon, mais malheureusement la classe politique est la dernière à s'en rendre compte" :

L' affaire Fillon manifeste un changement d'époque

"Je ne vois pas comment un candidat à la magistrature suprême peut être en colère contre les institutions qui expriment la volonté du peuple. On est dans une contradiction majeure", poursuit Antoine Garapon, qui estime que "c'est le comble du populisme que de vouloir disqualifier les médiations, qu'ils s'agissent des journalistes ou des juges. Nous avons besoin de médiations institutionnelles. C'est comme ça que fonctionne les démocraties". Réponse de l'avocat Jean-Yves Le Borgne :

Justice et presse sont respectables : ni l'une ni l'autre ne sont exemptes de critiques

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