Le journaliste, réalisateur du documentaire "Merci Patron" et candidat "Picardie debout !" (investi par la France Insoumise) aux législatives dans la Somme, est l'invité du 7/9.
- François Ruffin Député LFI de la Somme
François Ruffin a obtenu le soutien de toute la gauche hors PS pour les législatives. Il portera finalement l'étiquette France Insoumise. Il est venu avec une photo, Brigitte qui est auxiliaire sociale dont le salaire pourrait baisser de 30 pour cent, à cause d'un changement de statut. Je fais une proposition de faire un service nationale de la dépendance. Il faut aussi des services publics de la jeunesse pour les auxiliaires auprès des enfants. Il y a quelque chose de latent, comme une peur dans les cœurs, la colère populaire ne se reconnaît pas dans l'élection de Macron."
Au sujet du vote pour Marine Le Pen
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
François Ruffin : "Le monde ouvrier a massivement voté pour Le Pen, se sent abandonné depuis trois décennies. Moi aussi je souhaite apporter une volonté politique contre le laisser-faire. Il faut sanctionner Whirlpool. Le problème de ce genre de boites, c'est le problème des actionnaires et des dividendes."
Si le plein emploi revenait par miracle, est-on certain que les gens arrêteraient de voter Le Pen. Une auditrice pense que c'est plutôt un vote d'adhésion. Pour François Ruffin, "Oui il y a une part de racisme dans ce vote, mais quand on voit que c'est 56 % d'ouvriers et que ce vote existe depuis longtemps, il y a des racines sociales. La situation est encore malléable alors proposons un autre discours aux gens pour qu'ils puissent retrouver de l'espérance"
La politique d'Emmanuel Macron
François Ruffin : Accentuer la précarité, c'est un cas de surdité sociale. Je n'exprime pas ma haine. Il y a du panache dans la démarche d'Emmanuel Macron. C'est un adversaire avec qui j'aime boxer. C'est une haine personnelle contre ce qu'il incarne, la domination d'une classe."
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Être une force de proposition face à Macron
François Ruffin : Je veux être un thermomètre de ce qui se passe dans les classes populaires. Je veux être une force de propositions contre la précarité, en matière de transports, d'écologie. Je voudrais la gratuité pour l'eau, le gaz et l'électricité pour les premiers mètres cubes et avec ensuite des tarifs progressifs."
François Ruffin apprécie les propositions de Macron sur l'éducation et les ZEP notamment. mais sur les gros dossiers sociaux, il pense que "c'est le thatchérisme à visage poupin". "Sa politique vis-à-vis des actionnaires pourrait mettre encore la société en tension".
L'équipe
- Production
- Production
- Chronique