Najat Vallaud-Belkacem : "Le ni droite ni gauche, je ne sais pas ce que c'est"

Najat Vallaud-Belkacem
Najat Vallaud-Belkacem ©AFP - Joël Saget
Najat Vallaud-Belkacem ©AFP - Joël Saget
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La ministre de l’Éducation nationale, soutien de Manuel Valls à la primaire, est l'invitée de Marc Fauvelle.

Avec
  • Najat Vallaud-Belkacem Ancienne ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, directrice France de l'ONG ONE

Ce n'est pas parce qu'elle avait Manuel Valls comme favori que Najat Vallaud-Belkacem ne soutiendra pas Benoît Hamon. "Manuel Valls continuera à compter, mais je n'ai aucun état d'âme à soutenir Benoît Hamon", assure-t-elle, au terme "d'un exercice démocratique plutôt réussi. Nous avons un candidat, nous allons pouvoir mener campagne". Mais est-il compatible avec le bilan du quinquennat, qu'il conteste ? "Vous savez, Benoît Hamon a voté tous les textes budgétaires, il a soutenu le CICE... Il veut simplement écrire une nouvelle page".

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Pas de page vierge, y compris donc sur la controversée loi Travail, que Benoît Hamon pourrait supprimer ? "Il sait qu'il a fallu trouver des équilibres, c'est comme ça", promet la ministre de l'Éducation nationale. S'il veut la supprimer, il faudra passer par le dialogue social, et à ce niveau, elle pense "qu'il se rendra compte qu'une série d'organisations soutiennent cette loi".

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Les défections de socialistes vers la candidature d'Emmanuel Macron l'inquiètent-elles ? "Non. D'eux-mêmes, ils se rendront compte que c'est une impasse", explique Najat Vallaud-Belkacem. "Le ni droite ni gauche, je ne sais pas ce que c'est. Le socle de stabilité, c'est au Parti socialiste qu'il est, avec une Histoire, des repères."

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Sur l'Éducation, "on a redressé une situation catastrophique"

Interrogée par le collectif "Touche pas à ma ZEP", Najat Vallaud-Belkacem assure que des représentants ont bien été reçus à son ministère, et qu'elle est "extrêmement attachée à l'éducation prioritaire : s'il y a bien un procès qu'on ne peut pas me faire, c'est celui-là". Elle se dit également "très fière du travail qui a été fait sur les collèges [en ZEP], pour les lycées il faudra faire le même".

Elle estime aussi plus largement que le bilan du quinquennat sur l'éducation est bon, mais qu'il faudra du temps pour que cela se voie. "Quand dans cinq ans on évaluera ce qu'a fait ce quinquennant pour l'éducation, si ce n'est pas détricoté d'ici-là, on verra qu'on a redressé une situation catastrophique."

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