Laurent Ballesta : "Il y a encore des endroits en Méditerranée dont la beauté peut vous arracher des larmes"

Laurent Ballesta, plongeur, biologiste marin et photographe naturaliste le 28 juillet 2019.
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Laurent Ballesta, plongeur, biologiste marin et photographe naturaliste le 28 juillet 2019. ©AFP - CLEMENT MAHOUDEAU
Laurent Ballesta, plongeur, biologiste marin et photographe naturaliste le 28 juillet 2019. ©AFP - CLEMENT MAHOUDEAU
Laurent Ballesta, plongeur, biologiste marin et photographe naturaliste le 28 juillet 2019. ©AFP - CLEMENT MAHOUDEAU
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Explorateur des fonds marins, Laurent Ballesta a passé en juillet 28 jours dans les profondeurs de la mer Méditerranée. Accompagné de trois autres plongeurs, il a réalisé de nombreuses tâches à visée scientifique, et photographié les nombreux secrets nichés à 120 mètres de profondeur.

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Plongeur, biologiste marin et photographe naturaliste, Laurent Ballesta sillonne depuis vingt ans les fonds marins des quatre coins de la planète, et n'en finit pas de s'émerveiller. La mission Planète Méditerranée, également surnommée Gombessa V, n'est donc pas son premier fait d'armes.

Le premier juillet dernier, au large de Marseille, les quatre plongeurs de la mission Planète Méditerranée entraient dans un ensemble de caissons pressurisés à treize fois la pression ambiante. Le but de cette technique, appelée plongée à saturation? Gagner du temps, en habituant le corps à la pression qui règne à 120 mètres de profondeur.

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Au programme de ces quatre semaines sous pression, qui ont représenté un énorme défi physique pour les protagonistes, des explorations très diverses. Les plongeurs ont étudié les récifs coralligènes, effectué des prélèvements d'ADN sur une dizaine d'espèces, étudié des sites de rejet des eaux usées, visité l'épave d'un paquebot disparu en mer il y a un siècle... Et Laurent Ballesta a pu immortaliser tous ces moments forts. 

"J'avais envie de montrer un autre aspect, je suis allé voir les sites les plus remarquables, ceux qui font rêver, explique-t-il. La Méditerranée n'est pas que la poubelle de nos civilisations, c'est aussi le berceau de nos passions"