Nouvel Observatoire des tiers lieux et des lieux hybrides

Nouvel Observatoire des tiers lieux et des lieux hybrides
Nouvel Observatoire des tiers lieux et des lieux hybrides ©Getty - Svetikd
Nouvel Observatoire des tiers lieux et des lieux hybrides ©Getty - Svetikd
Nouvel Observatoire des tiers lieux et des lieux hybrides ©Getty - Svetikd
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Des bâtiments, des résidences qui accueillent de façon pérenne ou temporaires des projets collectifs, des espaces partagés pour travailler, se former, se cultiver, séjourner, se restaurer, animer la vie de quartier…il y a de plus en plus. Un nouveau portail propose de mieux les connaître.

Cette semaine, c’est le lancement d’une plateforme sur internet. Son nom : Communemesure.fr   Une plateforme en ligne libre et gratuite.  Elle est développée par la coopérative Plateau urbain et l’atelier d’urbanisme approche.s !. Deux structures qui se sont associés pour proposer cet outil. Un Observatoire des tiers lieux et des lieux hybrides. 

Quelle est la promesse de cette plateforme « Communemesure » ? 

La promesse est simple. Mesurer, faire connaître et promouvoir les pratiques de ces lieux qui favorisent le lien social. Identifier des actions solidaires locales, les porteurs de projets, donner des idées.  On a une carte de France, on peut zoomer sur une ville, une zone rurale, avoir accès de façon synthétique a ce qui est proposé. Les gestionnaires de lieux indiquent leurs actions, les activités. La plateforme est soutenue par la Banque des Territoires, la Fondation Abbé Pierre, la Fondation de France, le ministère de la Transition écologique, notamment.

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Quelques exemples de tiers lieux, de ces lieux hybrides? 

Main d’Oeuvre à Saint-Ouen, dans l’ancien centre social des usines Valeo**.** Un bâtiment de 4000 m2 au cœur des Puces. On trouve un espace de coworking, une école de musique, des artistes en résidence, une cantine, un lieu d’expo, de conférences, de spectacles… un studio de musique, de la formation professionnelle…il y a aussi LaFriche Lucien à Rouen, village créatif sur un site industriel :  épicerie, atelier photo, des concerts, des exposants dans des containers aménagés. 

On peut citer également Génération Pasteur à Albi, les Alchimistes à Marseille, La Quincaillerie à Guéret, la Ressourcerie éphémère à Angers ou encore l’Assemblée à Saint-Julien-Chapteuil (près de Valence en Haute Loire)… beaucoup d’actions locales en résidence. Il faut impliquer au maximum les citoyens. Adèle Lepage, cheffe de projet à Plateau Urbain : 

On le voit dans les projets avec lesquels on a pu échanger lors de la conception de l’outil. Ce sont souvent des leviers d’implication des citoyens dans la gouvernance locale et dans celle des territoires. Parce qu’il va y avoir des ateliers ouverts, des espaces d’échanges entre le tiers lieu et le quartier. Ce ne sont pas des espaces en silo. Souvent, ils sont portés par des acteurs qui connaissent très bien les territoires. Ce sont de véritables ressources pour, à la fois les collectivités et les habitants, qui ont besoin d’espaces où l’on peut travailler différemment, vivre différemment, en étant impliqué. 

Au-delà, de l’impact social, il y a les enjeux : ça génère des activités, ça génère du lien mais ça génère aussi des emplois.  C’est également une autre façon de fabriquer la ville. L’enjeu urbain dans les années à venir est de mieux utiliser l’existant, transformer, donner une nouvelle vie à des bâtiments, des lieux obsolètes ou vacants

C’est, selon les lanceurs de cette plateforme, les fondements d’un « urbanisme relationnel » : favoriser de nouveaux usages, permettre des rencontres, partager des activités et répondre à des besoins. Et tout ça, au service du bien commun.

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