
Scandales financiers, procès pour pédophilie, affaires révélées par VATILEAKS, ont comprend que les catholiques espèrent que le nouveau Pape François saura faire le ménage au Vatican. Mais il y a un petit bruit de casserole que les uns n'entendent pas du tout alors que d'autres en font un tintamarre.
Il ne s'agit pas des positions du Père Bergoglio contre l'avortement, même en cas de viol, ni de sa croisade contre le mariage homosexuel « une prétention de détruire le plan de Dieu » et rien d'autre que « le dessein du Démon responsable du péché en ce monde qui cherche sournoisement à détruire l'image de Dieu », non, il s'agit de son attitude lors de la dictature en Argentine (1976-1983).
L'Eglise en argentine fut entièrement engagée auprès des généraux et des tortionnaires. Parfaitement informé à la tête de l’Ordre des Jésuites, le père Bergoglio n'a émis aucune condamnation ni même aucune critique de la dictature. Pire, il a retiré la protection de l'Eglise à deux jésuites engagés dans les quartiers pauvres, ce qui a entraîné leur arrestation avec torture et emprisonnement. C'est ce qu'affirment chercheurs et témoins qui produisent un accablant faisceau de preuves. Mais pour l'instant, ce que l'on peut appeler « l'état de grâce » dont bénéficie le Pape François, étouffe le bruit de ces lointaines casseroles.
Définitivement ?
Enquête Antoine Chao, Giv Anquetil, Daniel Mermet.
Programmation musicale :
- Didier Super : "Le Club des Catholiques"
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