Omar habitait l’Afghanistan. Il a grandi avec une famille aimante, entouré de ses parents et sa petite sœur. Son père était berger, ce qui permettait de nourrir la famille. Mais quand Omar fête ses dix ans, la guerre arrive dans son village. Une guerre qui lui est inconnue, qu’il ne comprend pas.
Cette guerre va déstabiliser son quotidien.
Son père et sa sœur disparaissent et il se retrouve seul avec sa mère. Ils doivent trouver le moyen de fuir le plus vite possible et le plus loin possible.
Au début, ils passent quasiment un an dans un camp de réfugiés, avant de se décider à continuer leur périple à pied. Ils cherchent le moyen d’arriver en Angleterre où habite l’oncle d’Omar. Lorsque la possibilité de prendre un bateau pour arriver en Europe se présente, la mère d’Omar n’a que l’argent pour un seul passage. C’est donc Omar qui va partir, chercher cet oncle qui les attend. Sa mère lui répète, mille et une fois : « Oncle Saïd dans son café à Mevagissey, Fore Street ». Comme un mantra, Omar se répète tout au long du voyage en bateau la même chose : « Mevagissey, Fore Street »
Au bout de quelques jours de traversé, les problèmes commencent : le moteur lâche, les vagues se font de plus en plus dangereuses… Omar a peur, il ne sait pas nager. D’un coup, il est éjecté dans l’eau.
Jusqu’au là, l’aventure d’Omar ressemble à des destins que l’on entend malheureusement quotidiennement. Des histoires où les gens partent avec l’espoir d’un meilleur avenir ailleurs, loin de la guerre. Cependant, l’histoire d’Omar est loin d’être banale… Lorsqu’il se réveille après le cauchemar vécu en mer, il sent la chaleur du soleil et le sable sur sa peau, et à ce moment-là :
J’ai senti quelque chose sur l’index de ma main droite. J’ai baissé les yeux, m’attendant à voir un scorpion. A sa place se tenait un petit homme, debout sur mon doigt. Il était minuscule, trop petit pour être réel. Il portait un tricorne, un long manteau et des chaussures à boucles. Je n’avais jamais vu quelqu’un d’habillé comme ça. D’abord, j’ai cru que je rêvais. Et puis j’ai su que je ne dormais pas.
Un naufrage, une île, des petits personnages… Omar est arrivé dans l’île de Lilliput !
Omar est observé attentivement par une masse de personnages à la taille minuscule qui le regardent ravis. Parmi eux, une dame s’avance les larmes aux yeux :
Gulliver, a-t-elle dit doucement en pointant sa canne sur moi, avant de répéter, plus fort : Gulliver ? Gulliver ?
Omar ne le sait pas encore, mais cela fait des centaines d’années que les habitants de cette île de Lilliput. ’ont pas vu à nouveau un géant de la taille du fameux Gulliver.
Cette fois-ci, les habitants de Lilliput, sont heureux de rencontrer celui qu’ils appellent « le fils de Gulliver ». Pour Omar, plein de questions se posent, qui sont ses petits personnages qui parlent une langue inconnue ? Où est-il exactement ? Qui est ce Gulliver ? Mais surtout, comment leur faire comprendre qu’il faut qu’il aille en tout urgence retrouver son oncle Saïd à Mevagissey, Fore Street ?
Michael Morpurgo est un auteur de littérature de jeunesse renommé.
Il a écrit plus de 130 livres dont une bonne partie récompensée par des prix. Son roman le plus connu, Cheval de guerre, a été adapté au cinéma et au théâtre. Ici, il décide de rendre hommage au premier voyage de Gulliver de l’écrivain Jonathan Swift, un classique anglais du XVIIIème siècle.
Les voyages extraordinaires d’Omar est un très bon roman d’aventures avec un fond d’actualité qui peut être lu à partir de 10 ans.
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