En effet, Le Bon Marché célèbre le mouvement punk pendant deux mois. C’est à peu près aussi ridicule que Stephane Bern faisant une émission sur la paysannerie médiévale ou moi-même tentant d’expliquer la fragmentation chromatique.Ce ridicule que la chronique de Guillaume a évidemment pointé du doigt rouge de son micro.
Eh bien, hier, des punks authentiques, alertés par la chronique de Guillaume, ont fait un sit-in devant le magasin Du Bon Marché. Manifestant leur authenticité face à la récupération, ils ont pacifiquement occupé un bout de trottoir.
Nos punks du 6e n’essayèrent pas de pénétrer dans le royaume de LVMH, là où l’épingle à nourrice « so punk » comme ils disent, coûte le salaire du vigile qui la garde. Evidemment il y avait un risque. Pas celui de se faire attaquer à coup de cassettes de Johnny Rotten ou Paul Simonon, non mais celui de passer inaperçus.
Leurs costumes, leur inventivité et leur authenticité auraient été vus comme une excellente idée commerciale. Les clientes et clients auraient loué la trouvaille de faire porter par des mannequins vivants ce qui était exposé en vitrine.
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