Une série idéale en temps de confinement : Friday Night Lights

Une série idéale en temps de confinement : Friday Night Lights. Ici une photo extraite de la saison 3 de la série TV
Une série idéale en temps de confinement : Friday Night Lights. Ici une photo extraite de la saison 3 de la série TV ©AFP - IMAGINE TELEVISION / FILM 44 / U / COLLECTION CHRISTOPHEL
Une série idéale en temps de confinement : Friday Night Lights. Ici une photo extraite de la saison 3 de la série TV ©AFP - IMAGINE TELEVISION / FILM 44 / U / COLLECTION CHRISTOPHEL
Une série idéale en temps de confinement : Friday Night Lights. Ici une photo extraite de la saison 3 de la série TV ©AFP - IMAGINE TELEVISION / FILM 44 / U / COLLECTION CHRISTOPHEL
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En cette période de confinement, on reste chez soi ! Et devant une bonne série c'est mieux ! Jetez un œil sur "Friday Night Lights", excellente série signée Peter Berg et Jason Katims qui va vous « télé-transporter » dans le Texas des années 2006 à 2011.

Friday Night Lights raconte le quotidien des habitants et des lycéens de Dillon, une ville qui ne vit que pour son équipe de jeunes Footballeurs, les Panthers, et le rendez-vous incontournable du vendredi soir, quand débarque, sur la pelouse, en pleine lumière, l’équipe du charismatique coach Eric Taylor pour leur match hebdomadaire.  

Une série sur le football américain et une fiction bien plus instructive 

Friday Night Lights (FNL pour les intimes) est bien une série sur des ados qui jouent au foot américain soit des jeunes gars plutôt canons qui bataillent sur le terrain avec les encouragements chorégraphiés de Cheerleaders plutôt en forme, mais ne vous laissez pas tromper, FNL est une grande série sur une activité qui est plus qu’une pratique sportive mais plutôt un lien social, une véritable culture populaire… quasiment une religion.

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Et le grand intérêt de cette série, c’est qu’elle nous plonge avec brio dans une Amérique rarement filmée à la télé notamment la vie des habitants des bungalows et pavillons souvent vétustes pour qui le football représente un véritable ascenseur social. 

Le coach Taylor, lui, est bien plus qu’un entraîneur, c'est un véritable conseiller et un bon éducateur. Dans la série, au-delà du foot, il est donc question d’éducation, de ségrégation sociale et raciale, de politique de la ville, de solidarité mais aussi d’égoïsme dans cette Amérique de George W. Bush et de Barack Obama. Friday Night Lights a été en effet diffusée entre 2006 et 2011.

Cette série est également incontournable 

Pour les vieux sériephiles, il y a d'abord, le plaisir de retrouver dans le rôle du coach Eric Taylor, le comédien Kyle Chandler qui incarnait, il y a quelques années sur M6, Gary Obson le type de Chicago qui recevait tous les jours le journal du lendemain dans Demain à la Une. Mais au-delà, outre des personnages et des situations bien campés, FNL est une série à la réalisation très soignée, filmée comme dans un documentaire, caméra épaule, et à la mise en scène des matchs telle qu'elle arrive – même si on ne comprend rien aux règles de ce sport – à passionner et faire vibrer les plus indécrottables anti-crampons ! 

Ne rien comprendre aux règles du football américain, n’est de toute façon pas un problème, c’est comme quand on regarde une série médicale, on n’a pas besoin d’être toubib pour apprécier. Dans Friday Night Lights, comme dans Urgences, au-delà du terrain de foot ou du monde hospitalier, c’est d’abord, le portrait sensible d’une Amérique populaire qui est à l’œuvre.  

La télévision française serait d’ailleurs bien inspirée de suivre ce modèle pour nous raconter la vie d’une petite ville hexagonale autour d’une équipe de foot ou de Rugby. Il y aurait un beau portrait de notre pays à dessiner et une belle série intergénérationnelle à écrire. Télé, plateforme, producteurs ... à bon entendeur!

Une série de 76 épisodes et 5 saisons disponible en DVD, VOD mais aussi sur Canal + Séries à voir notamment avec les ados qui aimeront autant que leurs parents. Une série qui mérite d'être (re)découverte. 

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