J’habite dans un bouchon - Lisa Delmoitiez n'a pas compris

Bien évidemment Nagui, j’ai compris pourquoi vous avez invité Vincent Lacoste, j’ai perçu le clin d’œil à ma belgitude. Faut dire, c’est pas très subtil comme clin d’œil… dans le film, Vincent déambule pendant 1h30 habillé en Tintin et il est flanqué de Sandrine Kiberlain : dessinatrice de BD.

C’est plus un clin d’œil que vous faites là, Nagui. C’est… une rupture d’anévrisme, potentiellement. Faites gaffe ! Je vous rappelle, comme à chaque fois que j’en ai l’occasion d’ailleurs, que vous avez plus de 60 ans… Groupe à risque…

Demander à une Belge de chroniquer un film inspiré de la BD c’est comme demander à un Français de parler d’un film inspiré de… beh qu’est-ce qui a comme spécialité en France ? Le saucisson ? Beh c’est comme demander à un Français de chroniquer un film inspiré de l’histoire du saucisson. Vas-y Alexis, fais une chronique sur Babe.

Cela dit, si on va parler BD, malheureusement je crois que vous avez pas choisi la bonne chroniqueuse belge… C'est pas faute d’avoir le choix pourtant.

Moi, je dois vous avouer que je suis pas une grande lectrice de bandes dessinées. Il y a trop d’onomatopées dans les BD : bim, bam, boum… moi je suis une femme de lettres, ok ? Si je veux entendre des aïe, ouille, wiz, plouf… beh j’ai qu’à m’enregistrer en plein orgasme…

… c’est pas vrai… la version complète, c’est : aïe, ouille, wiz, plouf… by-bye… - j’ai peur de l’attachement Vincent, mais c’est pas le sujet de la chronique.

J’aime pas le concept des histoires enfermées dans des cases non plus. Moi je suis une femme libre, ok ? Les BD c’est comme les calendriers de l’avent, ça me rappelle la prison. Moi chaque année, le 1er décembre, j’ouvre toutes les cases et j’aide les 24 chocolats à s’évader. Ce qui est juste une façon métaphorique de dire que je bouffe tout en une fois.

Tout cela étant dit, sachez Vincent que j’ai adoré "Le Parfum Vert". Il y a pas de case dans votre film, il y a même pas de frontière : on parcourt l’Europe avec vous, on rit aussi. On retrouve l’humour “peau de banane” des bandes dessinées, avec votre personnage qui arrête pas de se casser la gueule, en gros… Mais, c’est transposé à la réalité. Du coup, c’est de l’humour “malaise vagal”.

La suite à écouter et à retrouver en vidéo !