"Electrically Possessed" volume 4 de Stereolab

Stereolab
Stereolab ©Getty
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Je vais vous parler d’un temps, où l’on devait prendre le bateau pour aller en Angleterre, à l’époque la grande vedette de France Inter s’appelait Bernard Lenoir et l’on allait dans des magasins pour acheter des disques.

Nous sommes en 1992 et une chanteuse française Laetitia Sadier sort son premier disque avec un groupe anglais, un exploit, car ici, tout le monde se souvient encore de la fameuse blague de John Lennon «Le rock français, c'est comme le vin anglais.» Autant vous dire que séduire les rostbeefs avec des chansons en français, c’était risqué ! Pourtant miraculeusement, Stereolab est né. On les étiquette Post Rock marxistes parce que le son est indescriptible, et les voilà partis pour 30 ans de carrière. 

On pourrait dire que Stereolab, c’est de la musique d’ascenseur mais cérébrale, du lounge dans un salon sans fauteuil, un truc qui donne envie de danser mais on ne saurait pas trop comment. Bref, ça vaut le coup d’explorer et comme la vie est bien faite, le label de musique éléctronique, Warp, culte pour avoir notamment découvert Aphex Twin, ressort les albums de Stereolab, sous forme de coffret avec comme il se doit des versions retravaillées, des titres d’origine. On en est déjà au volume 4 de la série, qui sort le 26 février sous le nom de  "Electrically Possessed", on y retrouve tout le savoir faire Stereolab, avec leurs jeux d’esprit et ce travail fascinant sur les textures de son.   

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Ce qui est intéressant avec ce groupe, c’est qu’ils sont précurseurs de la musique électronique savante d’aujourd’hui, ce n’est pas pour rien que leurs coffrets sortent sur le label Warp, Warp, c’est le pionnier du grand mouvement de l’IDM, L'intelligent dance music,  en opposition à la dance music dérivée du disco ou la techno, plutôt punk et basse du front. Et ce qui est marrant, c’est qu’à l’époque, on ne les considérait pas comme éléctronique, certes ils composaient sur ordinateur, le logiciel Logic à l’époque, en faisant des boucles de guitares et de claviers, mais on n'avait pas vraiment encore les repères pour les qualifier d'électro surtout qu’ils savaient bien brouiller les pistes...

Vous l’avez reconnue, oui, c’est Brigitte Fontaine, la chanson s’appelle Calimero. Bref, Stereolab, c’est vraiment un pan de l’histoire de la musique, à découvrir ou à redécouvrir si vous ne les avez pas écoutés depuis longtemps, allez sur leur site Stereolab.co.uk pour précommander le disque et plonger dans leurs vidéos et leurs archives, on écoute  "Dimension M2"  sorti pour la première fois en 2005 et extraite des 25 titres de ce coffret volume 4, Stereolab. 

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