
Dans sa chronique « Morgane Cadignan n’aime pas », la chroniqueuse compare la vie de la chanteuse et actrice Dani avec la sienne.
Dani, je ne vous aime pas parce qu’en parcourant votre biographie, j’ai découvert qu’à une époque, c’est vous qui aviez lancé l’enseigne, Au Nom De La Rose. Toutes les fois où j’ai dépensé 76€ pour un cactus d'à peine sept centimètres, c’est un peu de votre faute. Si je voulais un truc piquant, petit et qui coûte cher, je ferais tout aussi bien de rempoter Nagui, hein.
Je ne vous aime pas, mais j’ai quand même de la tendresse car votre vrai prénom, c’est Danièle, et c’est également le prénom d’une de mes personnes préférées au monde... Daniel Auteuil, si tu m’écoutes, je t’aime et te pardonne pour ton accent dans La Fille Du Puisatier.
Vous racontez qu'à l'époque où vous étiez meneuse de revue à l’Alcazar - déjà cette phrase est formidable - moi, le seul truc qui peut me rapprocher de cette vie-là, à la limite, c’est Alcatraz. Ou meneuse. Ou revue. Mais pas les trois en même temps. À l’époque donc, pendant deux semaines, un inconnu vous a envoyé tous les jours cent roses blanches avec ce mot :
« Le soir, vous chantez, la nuit, vous dormez, qu’est-ce que vous faites le matin ? ». Vous n’avez jamais su qui c’était.
Ça m’arrive jamais à moi ça. J’ai bien un certain monsieur Direction générale des finances publiques qui m’écrit toutes les semaines mais, je sais pas, je crois que je ne suis pas prête à m’engager. Je préfère pas ouvrir les courriers, ça rajoute du mystère. Puis un jour, y’a un mec qui sonne : " Ouais, bonjour, je suis huissier de je sais pas quoi (prénom trop chelou déjà), je viens saisir nia nia nia...“ Non mais offre moi un verre d'abord avant d'espérer saisir quelque chose, ils sont fous les gens !
(La suite à écouter et à retrouver en vidéo !)
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