
Savez-vous quelle année célèbre Claude François dans "Cette année-là" ?
Savez-vous quelle année célèbre Claude François dans Cette année-là ?
C’était l’année 62. Je précise d’ailleurs à Claude que l’oiseau qui s’appelait Spoutnik, c’est 1957. Maintenant, il ne pourra pas dire qu’il n’était pas au courant. Remarquez, la dernière fois qu’il l’a été, il est mort.
Sachez aussi qu’en 1962, les mots « spationaute » et « yéyé » firent leur apparition dans Le Petit Robert. Cette information vous date aussi surement que du Carbone 14 ou que le numéro 1 du hit-parade de votre année de naissance. Et le vôtre Laetitia, c’est Popcorn par Hot Butter.
C’est un peu les Daft Punk mais sur Commodore 64. Quant à vos mots, ce sont « Ovni » et « Fast-food ». Grâce à ces informations, nous savons que vous aurez bientôt fini de cotiser pour votre retraite à taux plein.
Remarquez, je ne fais pas mon malin, car moi, c’est « camping-car », et « disquette ». Qui sait encore ce qu’est une disquette aujourd’hui ? En tout cas, aucune des personnes avec qui j’essaye de matcher sur Tinder. Pire, mon titre, c’est Le téléphone pleure de Claude François.
Alors que si j’étais né un an plus tôt, ça aurait été La maladie d’amour de Michel Sardou. Depuis que j’ai appris ça, j’en veux beaucoup à mes parents de ne pas l’avoir contractée plus tôt, la maladie d’amour.
En revanche, si vous fêtez vos 35 ans cette année, vos mots sont « doudou » et « karaoké ». Et que karaokait-on en 1985 ? Je te donne de Jean-Jacques Goldman et Michael Jones.
Ça vous rappelle vos premières boums et vos premières galoches Laetitia ? Si ça se trouve on est sortis ensemble sur cette chanson. Et si nous avions persévéré, nous serions les parents d’un enfant qui fêterait ses 20 ans cette année, comme les mots « bobo », et « zénitude » et de la zénitude, il nous en faudrait car son titre serait Lolita d’Alizée.
Je pense que les programmateurs musicaux de France Inter sont en position fœtale. En parlant de France Inter, sachez qu’en prenant l’âge moyen de nos auditeurs, leurs mots sont nettement plus classes que les nôtres : « intox » et « mini-jupe ». Quant à leur titre, c’est Michelle.
Oui, cette année-là, les Beatles étaient encore 4 garçons dans le vent, mais l’histoire ne dit pas qui est cette Michelle pour qui Paul McCartney écrivit cette balade. Peut-être s’agissait-il de Michel… Sardou.
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