
Pas vacciné avec ses 2 louveteaux, la séance de Thomas Croisière hier c’était… "Le Peuple Loup" de Tomm Moore et Ross Stewart.
Long-métrage d’animation programmé en séance événement au Festival d’Annecy qui clôt leur trilogie inspirée du folklore celte débutée en 2009 avec Brendan et le secret des Kells, poursuivie par Le chant de la mer et conclue avec Le peuple loup qui sortira en salles le 20 octobre, donc vous avez le temps de réserver vos billets.
Gaston : Alors j’ai adoré, mais vraiment adoré ce film parce que mon animal préféré c’est le loup déjà. En plus, j’ai trouvé ça une bonne idée : faire un film sur la nature quoi
Car l’histoire se déroule à Kilkenny – ville dans laquelle les réalisateurs ont leur studio d’animation et j’ai appris qu’on avait donc nommé une ville du nom d’une de mes bières préférées, dingue, non ? – mais là, on est en 1650 et les anglais cherchent à civiliser l’Irlande et à domestiquer la nature en coupant toutes les forêts et en exterminant les loups avec parmi eux des créatures légendaires
Gaston : Y a les Wolkwakers qui vivent dans la forêt. En fait quand tu t’endors, t’es un loup et quand tu restes éveillé, t’es pas un loup, mais vous pensez le corps devient loup, en fait, non. La personne s’endort et il y a un loup. Donc on voit quand même que la personne s’endort
La jeune Robyn qui accompagne son père, chasseur de loup, vient de quitter l’Angleterre pour s’installer en Irlande et lors d’une battue, elle tombe nez à… truffe avec Mebh, une wolfwalker
Gaston : Par contre la condition pour être un wolfwalker c’est qu’il faut se faire mordre par un wolfwalker et c’est ce qui est arrivé à la petite fille. Il ne le sait pas quand elle s’endort, elle a un corps de loup et elle se dit…
Alfred : Si elle le sait. Elle sait quand elle devient loup la petite fille, elle le sait
Gaston : Mais au début non
Alfred : Si parce que la fille, elle l’a prévenue
Gaston : On verra ça plus tard
Non, mais c’est vrai, au début, elle ne sav…
Gaston : Après elle devient louve. Elle sort de la ville et elle va voir la fille Wolfwalker qui l’a mordue. Elles jouent et après elle se disent « on se voit demain » et après je vous raconte pas la suite, mais…
Stop Gaston. Je suis heureux que tu te tiennes à ta résolution de ne plus divulgacher. Bref, une histoire d’amitié entre 2 petites filles – louves
Alfred : J’ai juste trouvé que la fille, la blonde, elle était cruche parfois. La rousse aussi, enfin le dictionnaire aussi. T’as compris ma blague papa ?
Oui, j’ai compris ta blague… La rousse… comme le dictionnaire. Tu sais que c’est à cause de jeux de mots pareils qu’on finira par me retirer ta garde.
Gaston : J’ai bien aimé le style de dessin. Au début, vous vous y habituez pas trop, mais après on s’y habitue
Car Moore et Stewart se sont inspirés de motifs celtes, de l’animation hongroise, du cubisme et de l’œuvre de Klimt
Alfred : On dirait qu’ils se sont pris un mur. Au début du film, j’arrêtais pas de dire : « Vive les faces aplaties ». Bon, je ne dis pas que moi je ferais mieux mais…
Gaston : En fait là tu as plus critiqué le film que parlé du film en fait
Là, je sens que t’as mis ton frère vénère parce qu’il a A-DO-RE Le peuple loup qui par bien des aspects lui a rappelé son dessin animé culte : Princesse Mononoké
Gaston : Moi, ce que j’ai tiré de ce film, c’est que il faut laisser la nature tranquille et puis il ne faut pas la détruire
Car dans ce film, la menace ne vient pas de ceux que l’on désigne. Ce ne sont pas les loups qui ont une approche court-termiste et consumériste de la nature qui conduit à l’extinction des espèces et d’incontrôlables catastrophes.
Tiens… j’en viens à me demander, bien que l’histoire se déroule au XVIIème siècle, si les réalisateurs n’essayent pas de nous faire passer un message… Pour en être sûr, on va retourner voir Le peuple loup en octobre au cinéma.
Vive le cinéma !
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