Souvenirs de cinéma : La saga du Parrain (2)

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Souvenirs de cinéma : La saga du Parrain (2) - La chronique de Thomas Croisière
Souvenirs de cinéma : La saga du Parrain (2) - La chronique de Thomas Croisière
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Thomas Croisière revient pour la deuxième partie de ce souvenir cinéma sur le "Parrain".

Son 1 –Le Parrain

La semaine dernière Ambre était trop fière de nous parler de la trilogie du Parrain car elle sait faire la mandoline avec la bouche

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Son 2 – Mandoline (Alicia : à voir comment tu gères avec le son 1. Le maintiens tu en tapis ou pas)

Nous étions dans le clair-obscur du bureau de Don Corleone pour une des plus grandes scènes d’ouverture de l’histoire qui nous immerge instantanément dans la saga. Un homme demande une faveur au Parrain et il répond :

Son 3 – Brando 1 (PAS DE TAPIS)

Qu'est-ce que je vous ai donc fait pour que vous me parliez avec aussi peu de respect ? Vous seriez venu à moi comme à un ami, alors les voyous qui ont touché à votre fille seraient déjà en train de souffrir. Et si par hasard un homme comme vous avait à se plaindre d'un ennemi alors son ennemi deviendrait le mien. Et il aurait très peur de vous.

Soyez mon ami. Parrain…

J’ai toujours rêvé de jouer avec Marlon Brando

Son 4 – Brando 2 (PAS DE TAPIS)

Bien, un jour mais ce jour ne viendra peut-être jamais, je vous demanderai de faire quelque chose pour moi. Mais, en attendant ce jour, je vous offre ce service en l'honneur du mariage de ma fille.

Tout est dit, impossible désormais de quitter la famille ni la saga. Ce qui me rappelle une réplique d’Al Pacino dans le Parrain 3 – celle-là, je vous la mets en VO. Telle que je la découvris au cinéma :

Son 5 – Just when I thought

« Just when I thought I was out, they pull me back in »

« Moi qui pensais en avoir fini, ils me ramènent dans le jeu ! », obsessionnelle citation pour Tony Soprano dans la série du même nom. Si vous n’avez jamais regardé les Sopranos, cessez de courir les nouveautés sur Netflix et jetez-vous dessus. Vous me direz « grazie »

Son 6 – Pacino

Pardon Ambre, je t’avais totalement oubliée.

Tu sais que le producteur Robert Evans, ne voulait pas de Pacino qu’il surnommait : « Le petit nain ». Lui voulait mon sosie… Robert Redford. Il a même déclaré « Un nabot ne jouera jamais Michael ».

Mais Coppola tint bon et puisque la vengeance est un plat de pâtes qui se mange froid, après que Le Parrain 1 fut devenu le plus gros succès de l’histoire du box-office, il accepta de réaliser le 2, si la Paramount débarquait le producteur. Et ils le firent. Hollywood…

Son 7 – Espanté

Ambre est du sud car d’où je viens on ne dit pas « espanté », mais « Ébahi, épaté ». Par exemple : « Il avait ramené des kilos de maquereaux et il avait espanté toute la foule juchée sur le quai ».

C’est l’exemple d’internet. Et, ça me rappelle la scène où James Caan reçoit 2 poissons dans un gilet pare-balles et on lui explique que c’est un message sicilien pour dire que Luca Brasi dort avec les poissons.

Son 8 – Cauchemar

J’adore cette scène. Ce que Brando appelle : « Une proposition qu’on ne peut pas refuser ». Il y dit aussi :

Son 9 – Famille

Et Coppola s’y consacre à la famille puisqu’il embaucha son père pour la musique, sa sœur pour jouer Connie, ainsi que son fils Roman, et sa fille Sofia qui joue un bébé dans le 1, une migrante dans le 2 et Mary Corleone…

Son 10 – Alarme

… dans le 3. Quoi déjà ? Mais comment voulez-vous que je fasse en 3 minutes ? Le film dure 3 heures 22. Et encore, le premier montage en faisait 6 ! Bon ben, à vendredi pour les Souvenirs de Cinéma d’Ambre partie 3.

Son 11 – Vive le cinéma

Vive le cinéma

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