Les photos d'animaux

France Inter
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Ce matin dans l'édito carré, les animaux qui se font tirer le portrait

Qui a échappé à la photo de cette marmotte saisie en plein effroi alors qu’un renard l’attend à la sortie de son terrier, prêt à la croquer ? Ou de cette tigresse en train de serrer le tronc d’un sapin avec ses 2 pattes avant, comme si elle l’aimait éperdument… Les 2 clichés sont les gagnants 2019 et 2020 d’un des concours photo nature les plus connus, le Wildlife Photographer of the year, mais il en existe des dizaines d’autres partout dans le monde… Comme la « preuve par l’image » avec le CNRS, qui vient de distinguer celle d’une maman morse en gros plan dans l’Arctique dont les yeux bleus versent une larme. Ou encore le Comedy Wildlife, qui récompense lui depuis 6 ans les photos les plus comiques d’animaux, cette année une tortue semblant faire un doigt d’honneur. 

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Et qu’y-a-t-il derrière ces photos et ces concours ?

Raconter la beauté de la Terre, bien sûr, mais plus seulement ! Le directeur du Wildlife estime qu’il s’agit je le cite d’un « plaidoyer pour la préservation de notre patrimoine naturel », et que « certaines images contribuent de fait à la prise de conscience du public sur certaines problématiques »… D’ailleurs du côté du CNRS il est écrit sur le site du concours qu’il s’agit de « prendre la science par l’autre bout de la lorgnette, en partant de l’image et non des mots ». Autrement dit, Nicolas, la photo animalière est devenue elle aussi un levier pour sensibiliser à la cause environnementale. 

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Un levier efficace ?

En terme d’audience, oui. La marmotte terrifiée a été vue plus de 2 milliards de fois… La tortue rebelle presque 1 million de fois depuis 1 mois. « Servir la cause, c’est la montrer, et quoi de mieux pour incarner la science que l’image », dit le photographe Jean-Michel Krief, spécialiste des chimpanzés, qui se voit avec d’autres, comme un lanceur d’alerte, complémentaire du scientifique. Autre avantage, d’après le Comedy wildlife : une photo drôle d’un animal, vivant et expressif, va créer une relation avec celui ou celle qui la regarde et permettre de passer certains messages + facilement pour la préservation de la biodiversité. Alors une tortue qui fait un doigt d’honneur ça fait le buzz, oui, mais le photographe naturaliste Laurent Ballesta, s’interroge : y’a-t-il vraiment besoin de ça ? Une belle tortue dans son milieu ne pourrait-elle pas suffire ? L’explorateur des fonds sous-marins pointe le déficit d’attention pour les beautés simples, en creux… Cela dit l’un n’empêchant pas l’autre, je vous invite à jeter un œil à tous ces animaux, ça fait son petit effet pour commencer la semaine avec le sourire !

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