
Le week-end dernier, Alexis le Rossignol a fait la fête. Ce n’est pas bien, mais il n'avait pas le choix : à un moment donné, quand on veut fêter les 30 ans d’un pote avant qu’il en ait 32, il faut y aller.
Et bonjour z’à tous !
Et bah moi aussi, ça va super merci. Il y a un truc qui m’énerve en ce moment, c’est que je sais qu’il y a pas mal de fêtes clandestines à Paris, et j’suis jamais invité.
L’autre jour, je suis allé sur le darkweb, j’ai tapé "invitation fête clandestine", paraît qu’on trouve de tout sur le darknet, bah on m’a proposé que des kalashnikov et du LSD. Bon bah j’ai pris du LSD, parce que c'est ce qui se rapproche le plus de la fête.
Et ensuite j’ai écrit cette chronique, du coup il y aura peut-être des phrases bizarres, à cause des éléphants roses, parce que ce sont eux qui tapaient sur le clavier avec leur trompe.
Non mais j’vous dis ça parce que j’ai vraiment fait la fête ce week-end ! Quand tu vois l’ambiance à Montmartre, ça va...
En plus c’était une fête prévue depuis longtemps, mais comme je ne tiens plus d’agenda depuis mars 2020, j’avais oublié. La dernière chose que j’ai fait officiellement c’est un rendez-vous chez le podologue le 12 mars 2020, depuis rien. Il m’avait donné un rendez-vous la semaine suivante en me disant : "vous faites des bains de pied avec du gros sel jusqu'à ce qu’on se revoit", le rendez-vous à été annulé, j’ai continué les bains de pied avec le sel, maintenant je flotte sous la douche, déjà que j’arrivais pas à me laver les pieds avec les mains.
Bref, j’ai fait la fête, c’est pas bien, mais on n'avait pas le choix, à un moment donné si tu veux fêter les 30 ans d’un pote avant qu’il en ait 32 faut y aller, et on s’était tous faits tester avant.
La fête c’est quand même une belle invention hein, bordel c’est bon.
Moi j’ai ressenti le plaisir de prendre du plaisir, je sais pas si vous voyez ce que je veux dire, c’est quand à un moment donné tu t’aperçois que t’es heureux et ça te rend encore plus heureux, tu visualises ton bonheur : tu passes aux toilettes, tu te vois dans le miroir, et tu vois que celui que tu vois dans le miroir il a la tête des bon jours, et t’es heureux pour lui, et les autres pareils, j’les voyais… P’tit coup d’oeil dans le miroir, on est bien là…
C’est là que tu te rends compte que depuis le deuxième confinement on est en léthargie : on est là mais on n'est pas là, on est là mais on est pas là… et on s’en rend même plus compte… On est spectateurs de nos vies, on attend les consignes…
La suite à écouter et à retrouver en vidéo !
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