Le temps qui passe...

Surtout qu’avant metoo je n’y connaissais pas grand chose. Je me souviens, un soir j’avais rencontré une fille qui m’avait dit « avant qu’on se revoit, j’aimerais que tu saches que je suis féministe ». Ce à quoi j’avais répondu « et bien c’est pas grave, ça ne me dérange pas, moi je joue au tennis le dimanche matin, t’auras qu’à faire ton féminisme à la même heure, ensuite tu nous prépareras un bon petit plat et on mangera ensemble... »

Bon, depuis j’ai lu beaucoup de choses, j’ai déconstruis mon mode de pensée mais y’a des gens  plus à l’aise que moi sur le sujet. Chacun son truc… Est-ce que Manuel Valls parle de loyauté ? Non ! Chacun son truc...

Donc parlons du temps qui passe... d’abord parce que c’est le sujet de la pièce de Philippe Lellouche et aussi parce que moi-même, de temps en temps, je vieillis. 

On vieillit en continu, je sais bien, mais on ne s’en rend pas vraiment compte, on a l’impression que ça vient par à-coups: moi depuis quelques années on me dit systématiquement monsieur quand on s’adresse à moi. Double erreur : d’une je déjeune encore des Chocapic le matin et de deux je suis non-binaire : ça va peut-être vous surprendre mais c’est vrai: je ne suis ni un homme ni une femme, je suis un tracteur tondeuse…  

Si je vous parle de vieillesse, c’est aussi parce que dimanche dernier j’ai regardé un reportage de Zone Interdite sur les EHPAD en France. Les EHPAD c’est les maisons de retraite, mais on a inventé un acronyme, parce que maisons de retraite en sigle ça fait "MDR". À la limite M tout seul on aurait compris mais MDR ça passait mal… 

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