Dans cette chronique, Fanny Ruwet, en digne représentante des 80% de jeunes qui ne vont rien changer au monde, nous donne son opinion sur la jeunesse.
C’est trop bien qu’il y ait une émission spéciale jeunesse. Pour une fois, j’ai l’impression de ne pas être seule à la table des enfants. C’est trop bien d’être entourée de gens qui bougent les choses, qui ont des ambitions, de l’espoir pour le futur.
Très heureuse d’être là, même si c’est pour… les quotas. Le rédacteur en chef de l’émission m’a appelée l’autre jour :
« On a vraiment besoin que tu sois dans cette émission-là sinon on va avoir le CSA sur le dos parce que le plateau d’invités n'est pas du tout équilibré…
- Quoi ? Il n'y a pas assez de filles ?
- Non, t’inquiète, ça c’est clairement pas un truc qui pose problème dans l’audiovisuel en France. Non non, on a besoin de toi parce que là, il y a trop de jeunes ambitieux sur le plateau. Les auditeurs risqueraient de penser qu’il y a de l’espoir pour le futur ».
Donc je lui ai dit : « Mais, Jean-Baptiste, il n’y a pas de futur ! »
Il m’a répondu : « Engagée ! »
Donc je suis là. En digne représentante des 80% de jeunes qui ne vont rien changer au Monde. La majorité silencieuse, la majorité dormante parce qu’elle a trop traîné sur Netflix la veille.
Alors qu’en soi. Moi aussi j’avais des rêves quand j’étais plus jeune. Et on pourrait croire qu’ils se sont réalisés vu que Nagui est absent deux semaines. Mais non, j’avais des vrais rêves. Quand j’étais enfant, je regardais chaque jour MCM, j’attendais que les clips de Lorie passent et je notais religieusement le nombre de danseurs qu’elle avait, comme ça, moi, quand je serai chanteuse, j’aurai le même nombre de danseurs que Laurie.
La suite à écouter et à retrouver en vidéo !
L'équipe
- Production