Ce matin, Gérémy révèle les dessous peu glorieux du marché de la noix de cajou
Les amis cette semaine c’était la rentrée et qui dit rentrée dit apéro. Et oui car d’après une sage « tous les prétextes sont bons pour se mettre une race » Leila K.B
Mais qui dit apéro dit parfois noix de Cajou. Et moi la noix de Cajou je dis « Stop ooooh faut arrêter la noix d’Cajou. »
Personnellement j’ai jamais compris le principe de la noix de cajou, quand t’as la forme d’une petite banane tu devrais avoir le goût d’une petite banane. Quand tu ressembles à un petit boomerang tu devrais revenir quand on te lance. Je vous l’ai déjà dit dans cette émission, j’ai mes combats.
Mais pourquoi arrêter la noix de Caj ? me direz vous. Ouais je dis noix de Caj ah ben maintenant on se connait elle et moi.
Et bien parce qu’il faut savoir qu’en Inde, premier producteur mondial de noix d’caj, des milliers de femmes se brûlent les doigts à l’acide pour qu’on puisse manger ces cacahuètes en forme de teub molle.
Elles ne le font pas sciemment, elles sont pas devant un bac d’acide en disant « pour Michel et Jean-Jacques » pchhhhh « Aaaaaah Ganesh »!
En fait, la cosse de noix de Cajou contient deux substances caustiques : Le Cardol à ne pas confondre avec le Cabrol qui lui est un monsieur qui donne la météo, et l’acide anacardique. Ces deux substances ont pour effet de bruler la peau. D’où, peut-être, le terme de “grillé” qui apparaît sur les paquets de noix de cajoux dans nos supermarchés.
Toutes les décortiqueuses ont les doigts noirs, comme quand on se sent assez téméraire pour n’utiliser qu’une seule feuille de papier toilette mais qu’elle craque. Hein Daniel ?
Sauf que nous on se lave les mains et ça part avec la honte, elles, elles ont les doigts complètement cramés et à ce sujet Patrick Brulé chantait « Qui a le doigt, qui a le doigt, qui a le doiiiigt comme ça »
60% de la production de noix d’caj vient d’Inde. L’Inde, ce pays où on mutile les femmes et où on vénère les vaches. Ici, on fait l’inverse. Y a pas encore de femmes à hublot en Inde.
Vous imaginez la vie de ses indiennes qui ont les doigts calcinés ?! Obligées de manger leur nan fromage en picorant « Une indienne, au boulot, qui prépare ton apéro, picoti picota, encore un doigt qui s’en va ! »
Heureusement, y a une compensation, ces travailleuses à risque sont très bien payées. Je déconne ! Elles sont exploitées évidemment !
Elles gagnent entre 0,35 et 6€ par jour. Putain elles peuvent même pas s’acheter un paquet de noix de cajoux !
La suite à écouter et à retrouver en vidéo !
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