Le métier de chroniqueur parfois ça donne envie de crever dans un reste, de muesli...
J’en veux pour preuve hier, j’appelle Nagui pour lui proposer un sujet de chronique. Et comme vous le savez, il n’est pas facile à joindre Nagui en ce moment, faut passer par le standard de la clinique, convaincre son médecin que non, on va pas placer les mots seringue, poudre et garrot dans la conversation, parce que Môssssieur Nagui reste fragile malgré les sommes colossales qu’il investit dans sa cure.
Donc, il finit quand même par décrocher, il me dit « Leila, c’est toi, t’as un truc, on fait comment, on se retrouve où, y’a une porte secrète qui mène au parking... ! »
J’ai dit « Non, Nagui, c’est pas Leila, c’est Ernesto, hijo del amor de dos personas,consentientes j’appelle pour ma chronique de demain, Nagui, ça vous va si je parle du fascisme au Brésil », il me dit « non, Tanguy l’a déjà fait », je dis « Oui, je sais, mais moi c’était pour dire que je suis contre...
Là silence.
Je dis « Enfin tant pis, alors je vais parler des animaux sauvages qui s’éteignent », il me dit « non, Tanguy l’a déjà fait », je dis « bon, ok, il a pris un régime vitaminé Tanguy, pas de problème avec ça, ben... je vais parler d’Halloween, il me reste deux vannes sur Nicolas Sirkis que je n’ai toujours pas pu placer », il me dit « non, Tanguy l’a déjà fait ».
Je me dis c’est une blague ou quoi ?
Les sujets d’actualité c’est des fourmis, Tanguy c’est un tapir ! Moi je suis obligé de sucer du lichen sur des cailloux, comme Francis Lalanne.
Alors ce matin, bon ben, je vais vous parler du retour du froid, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise !
La suite à écouter et à retrouver en vidéo !
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