

Syberia est de retour avec son héroïne Kate Walker pour une nouvelle série d'enquête et de puzzle, à cheval sur deux époques : les années 40 et les années 2000.
C'est le retour de Kate Walker, pas Texas Ranger, pour le plus grand bonheur des amateurs de jeux d'aventure, d'énigmes et de puzzles. "Syberia : The World Before" est pour l'instant exclusivement disponible sur PC :
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Un 4ème épisode accessible à tous
Bienvenue dans la suite des aventures de Kate Walker, dans le monde de "Syberia", imaginé par Benoît Sokal. C’est la dernière œuvre de l’auteur belge, mort en mai dernier et que l'on connaissait aussi pour son travail en BD ("Canardo") ou encore l'"Amerzone", son premier jeu vidéo. L’équipe de production a continué le projet après sa disparition.
Alors à quoi ressemble ce monde ? En gros, au nôtre, mais avec une technologie qui n’a pas évolué dans le même sens. Des automates mécaniques, de vieux combinés de téléphones, des machines à vapeur et à pistons… une version alternative de chez nous.
Notre héroïne est en bien mauvaise posture, prisonnière dans une mine de sel clandestine. Les circonstances vont lui permettre de s’échapper et surtout, de découvrir le portrait d’une jeune femme qui lui ressemble étrangement. Elle décide alors de retrouver sa trace.
Des années 40 à aujourd'hui
Cette jeune femme c'est Dana Roze, jeune prodige du piano, qui vit dans la ville fictive de Vaghen, en 1937. Et même si le monde de Syberia n’est pas exactement le nôtre, il existe des similitudes. L’Ombre Brune, un mouvement national socialiste s’installe. Les vagheranne, une minorité dont fait partie Dana, sont menacés, leurs commerces pris pour cible.
Vous vous en doutez, ça ne présage rien de bon. Mais quelles peuvent bien être les liens qui unissent Dana et Kate ? Vous allez les incarner tour à tour, pour le découvrir. Des voyages dans le temps entre les années 40 et les années 2000.
Plaid et puzzles
Syberia c’est de l’aventure, mais derrière l’écran, on va surtout mener l’enquête avec un thé chaud et un plaid sur les genoux. Globalement, il y a deux phases de jeu : une où l’on déambule dans les décors, et l’autre où l’on résout des puzzles. Fouiller des placards, lire des papiers, débloquer des mécanismes… un quart de tour sur un bouton de la manette pour faire tourner une roue, un appui sur la gâchette pour saisir une poignée.
C’est ultra classique, mais ça fonctionne plutôt bien.
Et puis la difficulté est bien dosée. Un tutoriel, les objectifs secondaires, les indices : vous pouvez les activer et désactiver à l’envie. Il y a eu un vrai travail sur les environnements, de la ville pavée, la mine, les montagnes, des places lugubres plongées dans la brume ou le grenier d’une auberge pleine de secrets…
Prenez votre temps
Le tout sur une bande originale composée par Inon Zur qui est une vraie pépite. et qui donne le tempo : tranquille. Vous pouvez foncer rapidement de chapitre en chapitre, mais je pense que ce serait passer à côté de quelque chose. "Syberia" c’est une histoire bien écrite et mise en valeur par un très bon doublage français.
La guerre, la résistance, la collaboration… mais aussi la place de la famille, tout un tas de thèmes universels. On est content de retrouver l’une des héroïnes les plus indépendantes du jeu vidéo, une Kate Walker en très grande forme. “Syberia : The World Before” est une excellente manière de découvrir l’univers imaginé par Benoît Sokal. Et si vous aimez, vous aurez tout le temps de faire les trois autres jeux après…
L'équipe
- Production