Cette semaine, dans la Librairie Francophone, quelques meurtres mystérieux, de la cuisine, des souvenirs et des histoires enfantines...
Joël Dicker, pour "La disparition de Stéphanie Mailer", publié aux Éditions de Fallois : 30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons, dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin du meurtre. L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à découvrir le meurtrier, solides preuves à l’appui. Celui-ci a été tué lors de son arrestation. Les deux policiers ont récolté les louanges de leur hiérarchie et même une décoration. Vingt ans plus tard, au mois de juin 2014, Jesse Rosenberg, devenu capitaine, est sur le point de quitter la police pour se consacrer à un projet personnel après une brillante carrière d’enquêteur. Il est devenu une légende locale de la police. On dit de lui qu’il a élucidé toutes les affaires qui lui ont été confiées, ce qui lui vaut le surnom de capitaine 100%. Derek Scott, en revanche, ne travaille plus sur le terrain et végète au sein d’une brigade administrative. Mais la vie des deux hommes va être totalement chamboulée lorsqu’une journaliste, Stephanie Mailer, vient trouver Jesse à sa cérémonie de départ de la police et lui annonce que son surnom n’est pas mérité : elle affirme à Jesse que contrairement à ce qu’il croit, sa toute première enquête, celle consacrée au quadruple meurtre d’Orphea, n’a pas été résolue. Pour Stephanie, Derek et Jesse se sont trompés de meurtrier. Un détail, pourtant évident, leur aurait échappé à l’époque.
Irène Frain pour "Il me fallait de l'aventure", publié aux Éditions de l'Aube: « Qu’elle évoque son enfance pauvre, le rôle assigné aux femmes, la casse dans l’agriculture paysanne, ses escapades de jeunesse en Bretagne ou ses réflexions de citoyenne face à l’univers politique, Irène Frain sait nous parler comme en confidence. À travers des textes ciselés, humains, d’une vérité frappante, la romancière montre un talent rare pour raconter avec un sens exacerbé du détail juste. Un regard perçant au service d’une écriture farouchement libre. C’est un don et un art que de savoir ainsi capter l’attention. Elle écrit et on la suit, elle aligne des mots comme autant de cailloux blancs ou noirs, et nous voilà embarqués dans un univers tout sauf artificiel. Irène Frain nous fait un cadeau qui n’a pas de prix : une émotion sans pareille qui va avec la sincérité quand elle s’unit au talent. »
Un entretien en public à la Foire du Livre de Bruxelles avec Benoit Peeters, pour "Comme un chef", publié aux Éditions Casterman : Entre 18 et 25 ans, la cuisine a tenu une place immense dans la vie de Benoît Peeters. Après un repas chez les Frères Troisgros à Roanne, alors le restaurant le plus célèbre de France, le jeune homme apprend la cuisine avec passion, en autodidacte. Quand il laisse tomber la préparation du concours de Normale Sup et que ses parents lui coupent les vivres, Benoît tente de devenir cuisinier à domicile ! Entre deux articles et un job dans une librairie, il s’essaie aux recettes les plus subtiles… et se confronte à la rudesse du réel.
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Agnès Desarthe, pour "Le monde selon Frrrintek", un texte inédit publié dans la collection Folio Cadet: Le monde selon Frrrintek, un inédit d’Agnès Desarthe illustré par Bruno Salamone, inaugure le 8 mars les nouveaux habits de "Folio cadet" chez Gallimard Jeunesse, la collection de poche créée en 1983, accueillant aussi bien J. M. G. Le Clézio, Roald Dahl que L’école des massacreurs de dragons.
Les coups de cœur et coups de gueule des libraires:
Un coup de gueule de Matthieu Colombe, de la Librairie Goulard, à Aix-en-Provence, sur l’avenir de liberté d’expression. Récemment 148 249 signatures sur une pétition ont amené les éditions Milan à ne pas réimprimer « On a chopé la puberté ». Le livre ayant été publié à 3000 exemplaires, un nombre important de personnes n’ayant jamais ouvert le livre ont amené à sa censure. Et c’est ce qui pousse Matthieu à faire un coup de gueule sur cette situation qui pose un vrai problème de liberté d’expression et de création.
Un coup de gueule de Déborah Danblon, de la Librairie La Licorne, à Bruxelles sur ces livres qui sortent sans que les auteurs soient arrivés à « maturité » et qui n’ont pas bénéficiés d’un vrai travail d’édition.
Un coup de gueule de Laura Sanchez de la Librairie du Boulevard, à Genève, en Suisse, qui se demande comment parler d’un livre dont tout le monde parle, sans que ce ne soit un bruit de plus dans le brouhaha lorsqu’on a aimé, ou sans passer pour le contestataire primaire du coin lorsqu’on a pas aimé.
Un coup de cœur de Marie-Noëlle Blais, de la Librairie Raffin, à Montréal, au Canada, pour "Paul et Antoinette", un livre Jeunesse de Kerascoët, publié aux Éditions La Pastèque : Paul aime l'arrangement floral, Antoinette aime la boue... mais pourraient-ils vivre l'un sans l'autre ? Magnifiquement illustrée par Kerascoët, voici une histoire drôle, profonde, et magnifique sur l'acceptation, la confiance et l'importance d'être soi-même.
Programmation musicale:
- Fatuma Diawara - Nterini - Montuno
- Claude François - Quand un bateau passe - PHPS
- Yvan Marc - Sous les gants - Labeldiff43
- Belo - Lakou trankil - Aztec Musique
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