Julien Delmaire , pour "Frère des astres" , publié aux Editions Stock
Benoît est un pèlerin de notre temps, un drôle de randonneur qui traverse la France, les yeux tournés vers les étoiles. Figure de clochard céleste, digne d’un roman de Kerouac, Benoît va à la rencontre de son destin avec douceur et naïveté.Librement inspiré de la vie de Saint Benoît Labre, le vagabond mystique du XVIIIème siècle, Frère des astres est un « road-book », nourri de rencontres improbables, de paysages grandioses et de couleurs saturées. Frère des astres s’écoute comme une ballade folk de Johnny Cash. Profondément humain, ce roman chante la joie d’être au monde.
Hugo Poliart , pour "Superflus" , publié aux Editions Academia
Victor Daller veut disparaître de sa vie, à l'aide d'une organisation qui lui propose une existence moins misérable. Ce n'est pas si compliqué. Les relations humaines sont devenues éphémères. Mais pour s'assurer que personne ne cherchera à le retrouver, il doit s'isoler pendant plusieurs mois dans un pays lointain. Après avoir vendu tout ce qu'il possédait, Victor commet l'erreur d'acheter un billet pour la Colombie. On l'avait prévenu : le seul risque, c'est de vouloir y rester
Françoise Huguier et Titouan Lamazou , pour_"Seydou Keita - Catalogue de l'exposition"_ , publié aux Editions RMN
Du 31 mars au 24 juillet 2016 au Grand Palais , Galerie Sud-Est.
Seydou Keïta (1921-2001) naquit à Bamako, au Mali, mais à l’époque capitale du Soudan français. Ses ancêtres sont issus du clan de Soundyata Keïta, fondateur de l’empire du Mali au XIIIe siècle.
Sans avoir fréquenté l’école, il devient, dès 7 ans, apprenti menuisier auprès de son père et de son oncle, qui lui offre en 1935 son premier appareil photo, un petit Kodak Brownie rapporté d’un séjour au Sénégal...
Mais aussi, "Retour à Tombouctou ", deTitouan Lamazou , publié aux Editions Gallimard
Entre 1998 et 2000, Titouan Lamazou séjourne à plusieurs reprises à Tombouctou, «la Perle du désert», le grand port du Sahara et du fleuve Niger, au nord du Mali et se lie d'amitié avec des familles de l'endroit, en particulier celle d'Aïcha, une jeune femme devenue l'égérie de ses travaux. En 2012, Tombouctou est occupé par des groupes extrémistes. Titouan décide de partir en quête d'Aïcha et des siens. Il les retrouve en janvier 2013, dans un camp de réfugiés, au Burkina Faso. Débute alors un long périple, à la rencontre d'autres familles exilées au Burkina, au Niger, en Mauritanie. Trois ans plus tard, Titouan est accueilli à Tombouctou par tous ses amis, enfin de retour chez eux. Pour mieux comprendre une conjoncture complexe, il s'est entouré de journalistes et de chercheurs : historiens, anthropologues, linguistes, géographe dont le savoir éclaire sur le sort de ces populations aujourd'hui.
Et le choix des libraires :
Jérémy Laniel , de La Librairie Carcajou , à Rosemère, au Canada , pour « Nunavik » , une bande-dessinée de Michel Hellman , publié aux Editions Pow Pow
Nunavik , second livre de Michel Hellman pour Pow Pow, retrace les voyages de l'auteur dans le Nord-du-Québec et traite à la première personne des rapports que l'on entretient avec les premières nations. L'auteur en profite aussi pour parler à nouveau de son autre muse le Mile End , quartier de Montréal qu'il habite depuis maintenant plus de dix ans.
Grégoire Courtois , de La Librairie Obliques , à Auxerre , pour « Deux jours de vertige » , un roman d’Eveline Mailhot , publié aux Editions Noir sur Blanc
Deux jours de vertige est le récit d’une tempête. Il faut d’abord franchir les murs de cette élégante maison de campagne où se réunit une bande d’amis le temps d’un week-end ; puis repérer la belle et flottante Sara, juste au moment où elle apprend que l’amant qui l’a précipitée dans un état d’errance en la quittant sera de la partie. C’est là, au cœur des émois de Sara, que se joue l’essentiel de ce roman qui s’attache moins à raconter des événements qu’à se livrer à une minutieuse description des états de l’être dans sa perméabilité et ses imperceptibles fluctuations au gré des rencontres, de la lumière du jour, du temps qu’il fait.
Le désir de trouver un équilibre dans cette mouvance infinie, ballotté dans une incessante agitation intérieure, confronté au monde et en premier lieu à l’autre, tel est ce qu’Eveline Mailhot parvient à rendre palpable dans ce huis clos psychologique vertigineux.
Sophie Creuz , de La Librairie Graffiti , à Waterloo, en Belgique , pour « De l'art d'ennuyer en racontant ses voyages » , un essai de Matthias Debureaux , publié chez Allary Editions
Matthias Debureaux tourne en dérision l'habitude de certains de ses contemporains d'effectuer des voyages de plus en plus insolites afin d'épater les autres et d'en raconter ensuite les moindres détails, ennuyant par-là profondément leur auditoire.
Nathalie Romanens , de La Librairie Des livres et moi , à Martigny, en Suisse , pour « Le sens de ma vie : entretien » , un poche de Romain Gary , avec une préface de Roger Grenier , publié aux Editions Folio
Texte issu d'un entretien réalisé dans le cadre de l'émission Propos et confidences sur Radio-Canada en 1980. Partageant souvenirs et anecdotes, l'écrivain dévoile l'importance primordiale de sa mère, son engagement dans la guerre ou ses relations amicales et retrace la rédaction de ses livres. Il souligne le sens de son existence, une féminité revendiquée, d'abord représentée par
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