La librairie francophone estivale

Michel Galabru
Michel Galabru ©Maxppp - Christophe Fortin
Michel Galabru ©Maxppp - Christophe Fortin
Michel Galabru ©Maxppp - Christophe Fortin
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Un échange avec deux grandes voix de Guadeloupe, Daniel Maximin et Simone Schwarz-Bart, un livre de poche congolais, une escale à Liège, et les drôles de mots de Michel Galabru !

Le livre de poche de l’été

L'Or des femmes, un roman de l'auteure congolaise Mambou Aimée Gnali, aux éditions Folio.

« Les temps changeaient décidément. C’était à qui l’étreindrait le plus fort et le plus longtemps. Ce qu’on appelait un peu abusivement "jouer avec les seins". Mavoungou ne put supporter la scène qui se déroulait sous ses yeux ».

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Captive de la tradition vili au Congo, Bouhoussou est soumise aux rites de l’initiation des filles nubiles. Le jeune Mavoungou est amoureux d’elle. Mais le destin de sa bien-aimée est d’épouser «l’or des femmes», un homme noble et très âgé. Dans une rare intimité, au cœur d’une société africaine qui s'ouvre, ce roman nous montre les carcans d’une cruelle tradition que les désirs, par éclairs, détournent.

Escale Francophone

Visite du Musée Hergé de Louvain-la-Neuve avec Dominique Maricq, auteur des Secrets de Tintin

Grand entretien

Rencontre avec l'acteur Michel Galabru : extrait d'un entretien réalisé dans le Théâtre de Paris

Michel Galabru est né le 27 octobre 1922 à Safi au Maroc où son père a travaillé comme ingénieur des Ponts-et-Chaussées. Il y passa les sept premières années de sa vie. Reconnaissant avoir été un piètre élève, il est d'abord intéressé par le football, puis c'est le théâtre qui le rattrape avec notamment la figure de Sacha Guitry. Après avoir obtenu le Premier Prix du Conservatoire d'art dramatique, il entre à la Comédie Française en 1950. Dès 1951, Jean Devaivre lui offre son premier rôle au cinéma dans "Ma femme, ma vache et moi".

En 1957, il quitte la Comédie Française et enchaîne une enfilade de films souvent mineurs dans lesquels il tient des seconds rôles. Les années 1960 et 1970 lui apportent le succès d'abord avec "La guerre des boutons " d'Yves Robert en 1962 puis avec la série du "Gendarme de Saint-Tropez " de Jean Girault. Parallèlement, il poursuit une carrière théâtrale. Son rôle dans "Le juge et l'assassin " de Bertrand Tavernier lui permet enfin d'assoir une réputation de grand comédien : il obtient le César du meilleur acteur en 1977.

De nouvelles portes s'ouvrent alors pour lui, Luc Besson le fait tourner dans "Subway " , Claude Berri dans "Uranus " , Bertrand Blier dans "Les Acteurs " . Il ne quitte pas pour autant les rôles comiques, on le verra ainsi dans "Astérix et Obélix contre César " de Claude Zidi. Se faisant plus rare au cinéma, il retourne sur les planches et obtient son premier Molière de meilleur comédien en 2008, à l'âge de 85 ans, pour sa prestation dans "Les chaussettes - Opus 124 " . Il est décédé le 4 janvier 2016.

Pastille humour

L’humoriste suisse Marina Rollman

Le Live francophone

Gaël Faye interprète "Petit pays" dans nos studios

Le Club Francophone

Rencontre inédite entre les auteurs guadeloupéens Daniel Maximin et Simone Schwarz-Bart

Daniel Maximin

Il est notamment l’auteur de trois romans parus aux Éditions du Seuil : L’Isolé Soleil (1981), Soufrières (1987), et L’Île et une nuit (1996), ainsi que d’un recueil de poèmes : L’Invention des désirades (Présence Africaine, 2000) et d’un récit autobiographique : Tu, c’est l’enfance (Gallimard, 2004).

Simone Schwarz-Bart

Simone Schwarz-Bart est une écrivaine française qui vit à la Guadeloupe. Elle a publié des romans et du théâtre : Pluie et vent sur Télumée Miracle (Seuil, 1972 et "Points"), Ti Jean L'Horizon (Seuil, 1979) et Ton beau capitaine (Seuil, 1987).

Depuis la disparition de son mari, André Schwarz-Bart, en 2006, elle a repris et achevé le cycle des romans antillais commencés à quatre mains avec Un plat de porc aux bananes vertes (1964) : La Mulâtresse Solitude, L’Ancêtre en Solitude et aujourd'hui Adieu Bogota, tous publiés au Seuil.

Disques

  • Burning Peacocks, "Ondulation"
  • Tinariwen, "Assàwt"