Serge Linarès , pour "Picasso et les écrivains" , publié aux Editions Citadelles et Mazenod

André Breton, Guillaume Apollinaire, Paul Éluard, Michel Leiris, mais aussi Pablo Neruda, Rainer Maria Rilke ou, plus récemment, Michel Butor, Lydie Salvayre et Philippe Sollers, autant d’écrivains, français ou étrangers, qui ont côtoyé, célébré, interrogé Picasso en amis, admirateurs ou critiques d’art. Richement illustré, Picasso et les écrivains rassemble une floraison de textes de ces auteurs – récits, essais, poésies, biographies, critiques – en rappelant les circonstances de leurs rencontres, échanges et collaborations fertiles. Cette mise en perspective des œuvres et d’extraits littéraires nous offre une compréhension stimulante du génie polymorphe d’un des plus grands créateurs de l’époque moderne.
Raymond Depardon , pour "Depardon voyages" , publié aux Editions Hazan

Raymond Depardon réussit ce prodige d'être un photographe aussi à son aise sur quelques hectares - les photographies de la ferme de ses parents dans la vallée de la Saône sont désormais célèbres - que dans les grandes traversées de continents, qui sont au coeur de ce livre. C'est que son travail, quel qu'en soit le sujet, se fonde sur une réflexion, sur un effort de compréhension qui nous rend soudain proches, presque familiers, les paysages et les hommes qui les peuplent. Prostituées de Saïgon, hommes voilés du désert saharien, passants de New York, du Caire ou de La Paz, petit...
Nimrod , pour "Le Balcon sur l'Algèrois" , publié aux Editions Actes Sud

Ce livre est le roman d’une fulgurance amoureuse entre un étudiant tchadien et sa directrice de mémoire, une universitaire française libérée, renommée et très habituée à choisir ses hommes, quitte à les conquérir. Dans le Paris des années soixante-dix entre la Sorbonne, Montparnasse et le boulevard Saint-Germain, le jeune lettré devient donc l’amant d’une femme à qui rien ne peut être refusé. Ivre de cette échappée sensuelle dans une ville habitée d’élégance, il va pourtant devoir mettre fin à l’aventure, savoir se libérer au prix d’une douleur infinie de l’étreinte de cette Belle des Lettres issue de la grande bourgeoisie et coutumière du pouvoir. Dans une langue ciselée, subtile et singulière, jouant avec l’autofiction sans jamais s’y soumettre, Nimrod écrit l’éphémère de deux êtres diamétralement opposés. Et c’est avec un humour non dissimulé et une touche affirmée d’autodérision que le narrateur de ce livre laisse entrevoir l’attirance toute prédatrice de certaines Blanches pour son corps noir.
Et les chroniques des libraires :
Manon Trépanier , de la librairie "Alire" , à Longueuil, au Québec , pour "Depuis toujours" , une biographie de Madeleine Gagnon , publié aux Editions Boréal .
Née à Amqui, Madeleine Gagnon se souvient avec enchantement de son enfance entourée d’une nature rayonnante, au sein d’une vaste famille qui œuvre dans la forêt et sur la terre, gens droits et fiers, mais sur l’esprit desquels règne encore indûment tout ce qui porte soutane. L’entrée au pensionnat marque le début des grandes aventures intellectuelles et la naissance d’un profond refus qui commence à creuser ses sillons. Refus qui tranquillement remontera à la surface pendant les études en Europe, pour éclater quand la jeune femme rentrera dans un Québec méconnaissable. Marx a remplacé Claudel. La psychanalyse accompagne et favorise la venue à l’écriture, et l’œuvre surgit sous forme d’un torrent. En même temps que la femme connaît la douleur et l’éblouissement de l’enfantement, l’exaltation amoureuse et les tourments du désamour. Madeleine Gagnon raconte aussi les amitiés, primordiales, avec Annie Leclerc, Christiane Rochefort, entre autres. Les luttes féministes, avec tous les rêves et toutes les déchirures qu’elles portent. Le temps qui transforme tout, la disparition des parents. Les nouvelles passions, qui seules nous permettent de continuer la route, comme celle de comprendre le lien cruel et mystérieux qui unit les femmes et la guerre.
Damien Malfait , de "La Librairie du Boulevard" , à Genève, enSuisse , pour "Le coeur de la jeune chinoise" , un roman d'Eric Marty , publié aux Editions du Seuil .
« Il se revoyait maintenant le rasoir dans la main droite, revenir près du lit où elle reposait. Et le mouvement précis, sûr et net avec lequel il l avait égorgée. Où avait-il appris un tel geste ? D où le possédait-il ? Et cette démarche de fou ? D où lui venait-elle ? Un meurtre, il le savait maintenant, il suffit d en commettre un, et l on comprend alors que ce n est pas si difficile. Le meurtrier n éprouve pas seulement de la jouissance, il atteint à une connaissance, c est-à-dire une délivrance. Il sait que la vie humaine n a aucune valeur. » Assassinats, enlèvements, un groupe de l extrême gauche radicale sème désordre et violence dans Paris, se joue de la police et des médias. Au c ur des évènements, une jeune prostituée chinoise, Lu, et un activiste en fuite du nom de Politzer vont croiser leurs destins de désir et de mort. Un thriller politique intense et une satire cruelle de la France contemporaine. En même temps que l'histoire d'une passion.
Déborah Damblon , de la librairie "La Licorne" , à Bruxelles , pour "Le bout de l'horreur" , un polar de Gilles Morris , publié chez Genèse Editions .
Esprit ouvert à toutes les disciplines, Rémy Cauvin est toujours prêt à partir en campagne, même sans en avoir été prié, pour éclaircir sur place, dans tous les coins de France, les mystères les plus insolites. C'est en cultivant les ressources de son esprit que le fougueux scientifique a acquis des facultés uniques telles que la perception des auras ou la sensibilité aux champs psychiques, qui font qu'à ses yeux, « le paranormal n'est pas la somme de nos inexplicables, mais de nos expliqués ».
Sans raison apparente, un bûcheron pourtant chevronné abat en pleine nuit un mélèze centenaire, appelé le Solitaire, et dont la chute lui fracasse le crâne. Cette nuit-là, un enfant de dix ans disparaît sans laisser de traces. Deux faits à première vue indépendants, mais dont la nouvelle insolite, relayée par la presse locale, alerte le professeur. Mal toléré par la gendarmerie locale, il n'en résoudra pas moins le double mystère qui le conduira... jusqu'au bout de l'horreur !
Le bout de l’horreur est le premier volume d'une série qui a pour héros le professeur Rémy Cauvin (en hommage au célèbre biologiste, Rémy Chauvin), sa fille Samantha (jeune et jolie intrépide) et de Patrice Delorme, (un fringant professeur d'arts martiaux séduit par les théories du professeur).
Matthieu Colombe de la librairie "Goulard" , à Aix-en-Provence , pour "Bad Ass - T.1: Dead End" , une bande dessinée de Herik Hanna et Bruno Bessadi , publiée aux Editions Delcourt .
Assassin de l'un des chefs de la pègre locale et voleur d'une formidable somme en diamants, Dead End est désormais considéré comme l'ennemi public numéro 1 de Roman City... une ville protégée par l'implacable Black Snake. Vingt-cinq ans plus tôt, Dead End est encore le jeune et détesté Jack Parks, souffre-douleur de son lycée, jusqu'au moment où il décide de se venger de tous ceux qui l'ont malmené.
Bad Ass est le premier comics de la toute nouvelle collection de Delcourt intitulée « Comic Fabric ». La maison d’édition encourage en fait la production de comics « à la francaise ». Avec d’autres titres prévus pour 2013 comme Nightfall et Le cercle , Bad Ass ouvre le bal.
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