Vénus Khoury-Ghata, Jean-Marc Ceci, et une rencontre entre Florence Cestac et Jean Teulé
- Vénus Khoury-Ghata, pour "Les derniers jours de Mondelstam", publié aux Éditions Mercure de France
En 1938, le grand poète russe Ossip Mandelstam a quarante-sept ans et se meurt dans un camp de transit près de Vladivostok. Staline, «le montagnard du Kremlin, l’assassin et le mangeur d’hommes», est le responsable de sa déchéance. Du fond de sa cellule, perdu dans son monde peuplé de fantômes, Mandelstam revoit défiler sa vie : quatre décennies de création et de combat, aux côtés de Nadejda, son épouse adorée, et de ses contemporains, Akhmatova, Tsvetaïeva, Pasternak et bien d’autres…
Grâce à son écriture sensible et à son sens inné de la dramaturgie, Vénus Khoury-Ghata redonne vie à Mandelstam et lui permet d’avoir le dernier mot. Prouvant que la littérature est l’un des moyens les plus sûrs de lutter contre la barbarie.
- Jean-Marc Ceci, pour "Monsieur Origami", publié aux Éditions Gallimard
À l’âge de vingt ans, le jeune Kurogiku tombe amoureux d’une femme qu’il n’a fait qu’entrevoir et quitte le Japon pour la retrouver. Arrivé en Toscane, il s’installe dans une ruine isolée où il mènera quarante ans durant une vie d’ermite, adonné à l’art du washi, papier artisanal japonais, dans lequel il plie des origamis. Un jour, Casparo, un jeune horloger, arrive chez Kurogiku, devenu Monsieur Origami. Il a le projet de fabriquer une montre complexe avec toutes les mesures du temps disponibles. Son arrivée bouscule l’apparente tranquillité de Monsieur Origami et le confronte à son passé. Les deux hommes sortiront transformés de cette rencontre.
Ce roman, d’un dépouillement extrême, allie profondeur et légèreté, philosophie et silence. Il fait voir ce qui n’est pas montré, entendre ce qui n’est pas prononcé. D’une précision documentaire parfaite, il a l’intensité d’un conte, la beauté d’un origami.
Et une rencontre entre Florence Cestac et Jean Teulé, autour de "Filles des oiseaux" publié aux Éditions Dargaud et "Comme une respiration", publié aux Éditions Julliard.
- Florence Cestac, pour "Filles des oiseaux", publié aux Editions Dargaud
Honfleur, au pensionnat des Oiseaux, un établissement pour jeunes filles tenu par des soeurs chanoinesses de saint Augustin, dans les années soixante. Marie-Colombe et Thérèse ont 13 ans. L'une vient d'une famille très aisée vivant à Neuilly ; l'autre, d'une famille du coin, dans laquelle on est paysans depuis des générations. Les deux jeunes filles deviennent inséparables et font les 400 coups dans le vénérable pensionnat. Une amitié à toute épreuve dans la France des sixties.
►►►Aller + loin : feuilletez quelques pages
Et regardez la vidéo "Comment j'ai dessiné Filles des oiseaux" par Florence Cestac
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- Jean Teulé, pour "Comme une respiration", publié aux Editions Julliard
Tout l'art de Jean Teulé résumé en quarante brèves nouvelles, détonantes, surprenantes, poétiques et drôles !
Pour échapper à l'atmosphère plombée qui nous étouffe, Jean Teulé a décidé d'aller voir les gens, de s'asseoir à leur table et d'écouter leurs histoires. Il n'a pas regretté le voyage. Ils sont incroyables, les gens. Ils sont capables de tout. Ou vont-ils chercher cette stupéfiante énergie ? Comment peut-on se montrer tour à tour si meurtris et si joyeux ? Être tout à la fois si tendres, émouvants et féroces. Ne jamais renoncer, ne jamais céder, toujours inventer, toujours rêver et toujours rire.
Le choix des libraires:
- Un coup de gueule d’Annick Dor, de La Librairie La Mazerine, à La Hulpe, en Belgique : « Petit Poilu -Volume 19, Le prince des oiseaux », une bande dessinée de Céline Fraipont et Pierre Bailly, publié aux Éditions Dupuis
Petit Poilu est petit et poilu. Tous les matins, il quitte sa maman et sa maison pour aller à l'école. Mais il faut toujours que tout bascule ! De surprises en surprises, de rencontres en rencontres, Petit Poilu plonge dans des univers extraordinaires et farfelus dont il ressort toujours grandi.
- Un coup de cœur de Billy Robinson, de La Librairie De Verdun, à Montréal, au Canada: « L’impureté », un roman de Larry Tremblay, publié aux Éditions Alto
La romancière à succès Alice Livingston est morte. Elle laisse derrière elle des lecteurs éplorés, un manuscrit inédit, un fils qui cherche à refaire sa vie le plus loin possible de son père, et son mari Antoine, incapable de pleurer sa mort et qui n’a jamais apprécié son œuvre. Pourtant, le roman posthume de sa femme va le bouleverser et le contraindre à faire face à ses souvenirs. Et inévitablement à ses démons enfouis. Car la fiction parfois tisse entre les lignes une toile vengeresse.
- Un coup de gueule de Dominique Bressoud, de La Librairie Une petite prose, à Boudry, en Suisse, pour « La Mésange et l'ogresse », un polar d’Harold Cobert, publié aux Éditions Plon
« Ce que je vais vous raconter ne s'invente pas. ». 22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, Monique Fourniret révèle une partie du parcours criminel de son mari, « l'Ogre des Ardennes ». Il sera condamné à la perpétuité. Celle que Michel Fourniret surnomme sa « mésange » reste un mystère : victime ou complice ? Instrument ou inspiratrice ? Mésange ou ogresse ? Quoi de plus incompréhensible que le Mal quand il revêt des apparences humaines ? En sondant les abysses psychiques de Monique Fourniret, en faisant résonner sa voix, jusqu'au tréfonds de la folie, dans un face à face tendu avec les enquêteurs qui la traquent, ce roman plonge au coeur du mal pour arriver, par la fiction et la littérature, au plus près de la glaçante vérité.
- Un coup de gueule de Yacine Retnani, de La Librairie Carrefour des livres, à Casablanca, au Maroc, pour faire valoir l’existence des librairies indépendantes dans les pays francophones. Mais aussi un coup de cœur pour « Ce qui nous somme : réflexions marocaines après les événements des 7 au 11 janvier 2015 à Paris », un essai collectif publié aux Éditions La croisée des Chemins
Après les attentats de Paris début janvier 2015 et la manifestation du 11 janvier, une vingtaine de grandes voix intellectuelles marocaines livrent leurs réflexions et leurs visions politiques inspirées par ces événements et leurs conséquences afin de lutter contre l'amalgame et l'obscurantisme.
La programmation musicale:
- Peter Peter - Noir eden - Arista
- Polo & Pan - Canopée - Ekleroshock
- Gnawa Diffusion - Chanson pour l'auvergnat - Turn Again Music - Découverte francophone
- Black Rose / Jim Ratusila / Fredy Kado / Paul Valaloma - Raude - Mangrove - Bonus Créole
L'équipe
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