La Chine, en dépit de sa population, est pour peu de choses dans les émissions de CO² au long du XXème siècle. La voici maintenant propulsée au premier rang des responsables.
- Grégory Quenet Professeur d’histoire de l’environnement à l’université de Versailles-Saint-Quentin
Rediffusion du 30 novembre 2015
Série "Ecologie"
La Chine, en dépit de sa population, est pour peu de choses dans les émissions de CO² au long du XXème siècle : 8% des émissions mondiales entre 1990 et 2005, avec un pic, il est vrai, dans les dernières années. Néanmoins la voici maintenant propulsée au premier rang des responsables. Presque aussitôt, elle affiche sa volonté de participer à un accord de réduction qui serait contraignant, donnerait lieu à des publications et un contrôle réguliers. Et les vents de la décarbonation la font aller toutes voiles dehors vers les énergies renouvelables
Le contraste est frappant avec la prudence, à la limite de l’indifférence, qu’elle ne dissimule pas face au chaos du Proche-Orient. Damas, ce n’est pas un enjeu pour la seconde économie du monde. Le Bourget, si. Cette convergence sur les objectifs environnementaux s’explique par des motifs économiques et politiques.
De même, il y a eu des motifs environnementaux à la grande divergence qui a séparé, à partir du XVIIIe peut-être, la Chine de l’Angleterre et de l’Europe occidentale. Jusque-là, leurs niveaux de richesse étaient comparables. Si l’écart s’est creusé, cela tient aussi au rapport que le pays entretenait alors avec son environnement.
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