

Avoir vu Brel en scène, c’est une chance dont on se souvient. Au moment de son dernier Olympia, fin 1966, son ami Brassens qui se contentait d’habiter benoitement Bobino, observait : « Il est en scène comme dans un désert : il peut crier sa solitude aux autres et faire ce qu’il veut. »
- Jacques Vassal Journaliste chroniqueur musical.
L’important, pour lui, c’était de ne pas finir au casino de Knokke-le-Zoute devant un public vieillissant… L’adresse et l’habileté qui dissimulent la routine, très peu pour lui. En même temps, il ne posait pas au poète qui prétend au génie. S’il faut reprendre la distinction usée entre l’artiste et l’artisan, il était un simple artisan en cela qu’il payait comptant. Parfois trois cents dates de spectacles dans l’année et à chaque fois, ce n’est pas la chemise qu’il mouillait mais le costume. Avoir vu Brel en scène, c’est une chance dont on se souvient. Au moment de son dernier Olympia, fin 1966, son ami Brassens qui se contentait d’habiter benoîtement Bobino, observait : « Il est en scène comme dans un désert : il peut crier sa solitude aux autres et faire ce qu’il veut. »
Juliette Greco qui lui fut fidèle de bout en bout le comparait à un loup. C’était en effet un animal sauvage qui travaillait à l’instinct. Sans se préoccuper des modes. Il était contemporain de la vague yéyé et il n’en avait cure : son univers, c’était plutôt France Musique. S’il relançait constamment les dés, ce n’était pas pour suivre les modes mais pour se surpasser dans sa propre partie, qu’il entendait contrôler. « Plus est en toi », disait la devise de la troupe de théâtre où il a débuté. C’est cela aussi, le fameux crescendo de Brel.
► Le site de la fondation Brel
Programmation musicale :
- "La place" de Brel,
- "Les bourgeois" de Brel,
- "Les bigotes" de Brel,
- "La Fanette" de Brel,
- et "Une île" de Brel.
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