

Le Comte de Paris a créé à partir des années 70, une Nouvelle Action royaliste. C’est un cercle d’affection et de réflexion largement ouvert qui reçoit le mercredi des personnalités diverses, un journal, une présence sur les réseaux sociaux. Bertrand Renouvin est toujours le directeur politique de ce noyau persistant.
- Bertrand Renouvin Essayiste
Le nouveau comte de Paris a accueilli hier au château d’Amboise, fief de la famille d’Orléans, Emmanuel Macron. La journée présidentielle était consacrée à une opération de communication Vinci-Italie et la rencontre a été fugace. Peut-être renoue-t-elle cependant avec une tradition de la Vème République.
L’ancien chef de la Maison de France, Henri, décédé en 1999, le grand-père de l’actuel comte, rencontrait en effet régulièrement le général de Gaulle puis François Mitterrand qui lui donnaient du « Monseigneur ».
D’ailleurs, on peut affirmer, d’expérience, que le général de Gaulle, avec sa Constitution et sa pratique du pouvoir, a relevé le principe de la monarchie en tant que pouvoir arbitral, au-dessus des intérêts partisans et des divisions sociales. De François Mitterrand, on a pu dire que la cour dont il s’entourait ressemblait à celle décrite par Saint-Simon et il a lui aussi a voulu incarner sa fonction de manière souveraine.
Bertrand Renouvin s’inscrit clairement dans cette filiation gaullienne. Et il a soutenu Mitterrand président, comme d’ailleurs le vieux comte de Paris.
Il a toujours voulu extraire l’idée royale de l’impasse réactionnaire et nationaliste où les défaites, la nostalgie, les amertumes l’avaient enfermée. Comme le comte de Paris qui avait rompu avec l’Action française de Maurras dès l’avant-guerre, il a créé, avec quelques amis, à partir des années 70, une Nouvelle Action royaliste. C’est un cercle d’affection et de réflexion largement ouvert qui reçoit le mercredi des personnalités diverses, un journal, une présence sur les réseaux sociaux.
Bertrand Renouvin est toujours le directeur politique de ce noyau persistant. Avec deux soucis affirmés. D’une part, celui de la légitimité du gouvernement : il n’a pas à être le fondé de pouvoir de la classe dominante – Bertrand Renouvin parle d’oligarchie. D’autre part, celui de la place internationale à laquelle la France reste appelée en dépit de la diminution de ses moyens. Passe-t-elle par l’Europe telle que nous la connaissons ou par une internationale des nations ?
Le site de la Nouvelle Action Royaliste
Le blog de Bertrand Renouvin
Le site officiel de l'amicale de Mauthausen
Bibliographie :
Bertrand Renouvin Vichy, Londres et la France Editions du Cerf
Bertrand Renouvin La Nation et l’Universel. 40 ans de débats dans Royaliste IFCCE
François-Marin Fleutiot Des royalistes dans la Résistance Flammarion
Cyrille Schott La rose & le lys. Les liaisons secrètes du comte de Paris et de François Mitterrand Plon
Filmographie :
Jean-Pierre Melville L'armée des ombres (Studio Canal)
Discographie :
Tri Yann Sein 1940
DDT La rivière blanche
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